Bruno et Jean-Luc St-Onge sur le trio de Gretzky

Aller au bout de ses passions! Plusieurs le désirent, mais peu prennent le temps de vivre pleinement ce qui les fait vibrer en compagnie des êtres chers.

Pour Bruno et Jean-Luc St-Onge, la passion qui unit un père à son fils est de jouer au hockey, pas de regarder ou de collectionner des objets, mais bien d’évoluer sur une surface glacée.

«Dans notre famille, le hockey c’est une passion de jouer. Mon père construit son horaire de travail en fonction de ses «games» de hockey. Je ne suis pas encore rendu là, mais j’espère le faire un jour», confesse Jean-Luc avec le sourire.

Récemment, ce feu sacré les a transportés jusqu’à Las Vegas où ils ont pu côtoyer d’anciennes grandes vedettes de la Ligue Nationale de hockey (LNH) tels Wayne Gretzky, Brian Leetch, Luc Robitaille, Denis Savard, Larry Robinson, etc., lors du Wayne Gretzky Fantasy Camp.

«Selon Jean-Luc, il ne m’en reste plus pour énormément longtemps à jouer au hockey et c’était une belle occasion de se retrouver père fils pendant quelques jours», divulgue Bruno.

Lors du tournoi à quatre équipes, les deux St-Onge faisaient la paire à la ligne bleue. «Nous étions le meilleur duo père-fils de la compétition», transmettent-ils en riant, car c’était la première fois dans l’histoire du camp qu’un tel événement se produisait.

Comme un rêve

Les Trifluviens étaient les deux seuls de langue maternelle française parmi tous les participants. Malgré tout, ils ont vite été adoptés par l’ensemble du groupe. Cette chimie s’est fait ressentir au sein de l’équipe de Bruno et Jean-Luc. En compagnie des ex-joueurs Larry Robinson et Marty McSorley, ils n’ont pas eu à rougir de leurs performances aidant ainsi leur club à mettre la main sur le titre de champions de la 8e édition du Wayne Gretzky Fantasy Camp.

«Lorsque Wayne Gretzky est arrivé sur la glace avec la Coupe et l’a remise à notre capitaine, ce dernier s’est immédiatement tourné vers mon père pour lui remettre. Le miracle autour de ce voyage-là ce sont justement tous les petits à-côtés comme la victoire et la chimie dans la gang. Tout a été parfait du début à la fin, de la température jusqu’au tournoi de poker», expose Jean-Luc.

«J’ai même reçu une passe de Wayne Gretzky alors qu’il était dans son bureau, derrière le filet. Juste ça, je vais m’en rappeler longtemps», avise Bruno.

Des questions et encore des questions

Depuis leur retour de cette aventure, nos deux comparses répondent à d’innombrables questions.

«Dans ma ligue, je ne peux pas sortir de la chambre avant une heure, car les gars veulent tout savoir. Ça me fait plaisir d’en parler, car ça a été une expérience incroyable», assure Bruno St-Onge.

«C’est un moment que je vais me rappeler toute ma vie. Je pense que celui qui vit sa passion, peu importe le domaine, va réussir à en tirer énormément de satisfaction», conclut Jean-Luc.