Aurélie Dubuc représentera le Canada
Aurélie Dubuc a récemment reçu tout un coup de fil de la part d’Hockey Canada. Le but de l’appel était de lui annoncer qu’elle avait été sélectionnée pour représenter le Canada à l’Universiade d’Hiver, qui se tiendra à Lucerne, en Suisse.
L’Universiade d’Hiver se veut des Jeux du monde de hockey universitaire organisés par la Fédération internationale du sport universitaire (FISU).
« Il n’y a pas eu camp de sélection. Je pense que ça fonctionne avec les statistiques des années passées. J’ai été appelée et j’étais vraiment contente. Ce sera une belle expérience et j’ai vraiment hâte. C’est une belle opportunité pour moi parce que c’est la première fois que j’avais représenté le Canada », lance-t-elle fièrement.
« J’ai vraiment hâte de jouer contre d’autres pays et je pense que ça va être vraiment le fun. J’ai hâte aussi de démontrer ce que je peux faire au niveau international. On sera trois gardiennes de but, mais ça ne me stresse pas vraiment. Les coachs aussi nous ont dit que nous aurons notre chance de jouer chacun notre tour lors de la ronde préliminaire, alors c’est vraiment le fun. »
La Trifluvienne dispute actuellement sa troisième saison avec les Gee-Gees d’Ottawa. Habituellement, une joueuse est éligible cinq ans, mais étant donné que la Ligue de hockey universitaire a dû faire relâche l’an dernier en raison de la COVID-19, elle pourrait y rester six ans. Elle sera accompagnée de sa coéquipière Christine Daudelin, qui elle en sera à sa deuxième participation.
« On a une équipe jeune, mais ça se passe bien pour moi. J’ai joué cinq des six matchs et j’ai deux victoires à ma fiche. Je suis contente de mon début de saison, ajoute la jeune athlète de 22 ans. La ligue est forte et c’est vraiment du bon hockey. Ça reste le plus haut niveau de hockey féminin au Québec. »
« C’est sûr que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas joué avec la COVID et de mon côté, j’essayais de rester motivée quand même lors des pratiques. On a été chanceux en Ontario parce qu’on a toujours eu des entraînements. On était chanceux de ne pas avoir les mêmes règles qu’au Québec. »
La jeune gardienne a commencé à garder les buts au niveau Atome.
« Avant de jouer au hockey, je faisais du patinage artistique. Mon frère jouait au hockey. J’allais toujours jouer dans la rue avec lui et je gardais les buts. J’allais voir ses matchs aussi et j’ai toujours été impressionnée par les gardiens de but. C’est comme ça j’ai décidé de devenir gardienne de but », se souvient celle qui étudie au baccalauréat en Kinésiologie.
« En Mauricie, j’ai toujours joué dans le hockey masculin. J’ai joué Bantam AA à l’Académie les Estacades et au niveau Juvénile pendant deux ans, toujours aux Estacades. Ensuite, je suis allée jouer avec les filles au niveau Collégial avec le Collège Lionel-Groulx. »
Aurélie Dubuc aura donc la chance de se faire valoir sur la scène internationale du 11 au 21 décembre et, qui sait, des portes s’ouvriront peut-être ensuite?
« Un mes plus grands rêves serait d’être invitée à un camp olympique d’Équipe Canada un jour. Pour ce qui est mon équipe à Ottawa, j’aimerais vraiment l’amener au championnat national. C’est quelque chose que les Gee-Gees n’ont jamais eu la chance de vivre, alors j’aimerais vraiment que ça puisse se réaliser », conclut-elle.