Arénas privés: vers une diminution du nombre d’heures de glace

La Ville de Trois-Rivières révise actuellement ses contrats avec les propriétaires d’arénas privés. Dans le cadre des négociations, la Ville a eu des échanges avec les propriétaires pour revoir à la baisse le nombre d’heures que la Ville achèterait à ces arénas dans le but d’optimiser l’utilisation des heures de glace sur le territoire.

« Les contrats venaient à échéance à la fin de la saison. Nous sommes à revoir la manière dont sont utilisées les heures de glace. Il y a une dizaine d’années, il y avait près du double du nombre de membres au sein des Associations de hockey et le nombre d’heures était semblable à celui d’aujourd’hui, d’où l’intérêt de rationaliser les coûts d’opération en fonction du nombre de joueurs et des besoins réels », explique Mickaël Morrissette, responsable des relations publiques et porte-parole de la Ville de Trois-Rivières.

La teneur des discussions choque des parents de l’Association de hockey mineur (AHM) de Saint-Louis-de-France. Dans une publication partagée sur Facebook, l’AHM déplore avoir appris que les Loisirs de la Ville souhaiteraient couper sept heures et demie de glace par semaine. Cela représenterait une diminution de 23% du temps de glace. 

M. Morrissette précise que les informations ne sont pas toutes ficelées et que des discussions sont à venir avec les Associations concernées pour trouver des solutions. « On pourra trouver des solutions pour déterminer de quelle façon on peut arriver aux mêmes objectifs, mais avec moins d’heures.Par exemple, ça pourrait consister à diviser la glace lors des pratiques dans certaines catégories, une pratique très rare ici à Trois-Rivières », ajoute-t-il.

« Plus largement, il ne faut plus voir le hockey comme se service de proximité. Nous aurons toujours une sensibilité à ce que les clubs gardent leurs couleurs, mais dans une optique de saine gestion des finances municipales, il faut optimiser et rentabiliser au maximum l’utilisation des glaces », conclut le porte-parole de la Ville.

La conseillère municipale du district de Saint-Louis-de-France, Geneviève Auclair, a été informée de la situation. Elle est en contact avec l’équipe des loisirs et travaille présentement sur le dossier.