Anaïs Rochette raconte sa passion
Voilà tout près de dix ans que la jeune Trifluvienne a développé son amour inconditionnel pour les chevaux.
«Ma passion remonte à loin. J’avais 7 ou 8 ans. J’ai toujours aimé les chevaux et nous allions souvent faire des randonnées. Lorsque nous avons déménagé ici, mes parents se sont dit que ce serait bien pour moi de renouer avec ma passion et accompagnée de mon père, j’ai commencé aux écuries Gérard Clayon. C’est aussi mon père qui m’accompagne aux Jeux chaque année. C’est devenu une de nos activités père-fille», lance-t-elle tout sourire.
«Je pratique le saut d’obstacles depuis 9 ans et je participe aux compétitions depuis 8 ans. Il existe plusieurs classes différentes, soit le »saut d’obstacles » en temps chronométré, la »chasse » qui met l’accès sur le cheval, sa forme et son allure, »l’équitation » qui juge le cavalier, sa position et son efficacité et la »médaille », qui se veut comme »l’équitation » mais qui contient aussi une épreuve.»
«Nous sommes une vingtaine de compétiteurs en région. On fait partie de l’Association équestre régionale du Québec (AERCQSC). Nos compétitions se déroulent l’été. Notre préparation a lieu en juin et la saison commence de juillet à août. Ensuite, nous avons les Jeux équestres du Québec à Bromont en septembre.»
La course de saut à obstacles demande certaines habiletés et une bonne maîtrise de sa bête.
«Il faut s’entraîner beaucoup pour performer. L’équitation, c’est vraiment une question de feeling! Si mon cheval fait tel geste, je dois réagir de telle façon. S’il arrive telle chose en course, je dois savoir comment réagir. Si tu ne montes pas souvent à cheval, tu ne développeras pas ces techniques. J’essaye de m’entraîner un minimum de deux fois par semaine.»
Depuis plus d’un an, Anaïs fait équipe avec son cheval nommé Liberté.
«Avant, j’étais à bord d’un poney et l’an dernier, je suis à bord d’un cheval. Il appartient à Christine Lafond. C’est spécial parce que mon cheval appartenait à Gérard Clayon avant qu’il décède il y a cinq ans. Christine m’a dit que le temps était venu pour moi d’avoir un bon cheval pour que je puisse réaliser ce que j’avais à faire et que j’étais la personne qu’elle voyait à son bord.»
«Je m’entraîne à Saint-Louis-de-France à l’écurie de l’École d’équitation Caroline Turcotte. Avant, c’était un ranch western et nous l’occupons maintenant avec les cours et la pension de chevaux. J’y travaille aussi l’été et les week-ends.»
«Cette année, nous avons eu deux compétitions à l’écurie où je monte à Saint-Louis-de-France. Il y en a eu une de présentée à l’Écurie La Cadence à Notre-Dame-de-Mont-Carmel. Puis en septembre, nous sommes allés aux Jeux équestres du Québec à Bromont.»
Bien que ce soit un sport dispendieux, la jeune Trifluvienne voudrait continuer de le pratiquer, quitte à ce que ça demeure son principal passe-temps.
«C’est un sport qui coûte cher, principalement lorsqu’on se déplace en compétition. Je vais toujours faire en sorte que je puisse faire de l’équitation. Si je poursuis mes études à Trois-Rivières en chiropractie, ça va me permettre de pouvoir continuer de monter.»
«Pour en faire carrière, c’est plus difficile. Il faut avoir des commanditaires et monter en grade de compétition. Plus tu montes et plus ça coûte cher, alors il faut avoir de l’argent pour avoir les bons chevaux et les bons entraîneurs.»