Alexis D’Aoust premier de classe

HOCKEY. Pour une deuxième année de suite, l’attaquant Alexis D’Aoust a été nommé joueur-étudiant de l’année chez les Cataractes de Shawinigan. Le jeune homme de St-Louis-de-France fait partie des meilleurs pointeurs du circuit Courteau et est devenu un modèle académique de premier plan pour ses coéquipiers au fil des années.

Le vétéran de 19 ans fait partie des 18 candidats de la Ligue de hockey junior majeur du Québec à l’obtention du trophée Marcel-Robert. Six candidats seront conviés à une entrevue sur Skype et trois finalistes auront l’occasion de se présenter devant le comité de sélection à Montréal, quelques semaines avant le Gala des Rondelles d’Or. «J’ai eu sensiblement les mêmes résultats que l’an dernier. Je crois que ma discipline sur la glace, comme à l’extérieur, m’a permis d’obtenir cet honneur. Notre conseiller pédagogique recherche ça. Au fil des années, j’ai développé une certaine routine. Le hockey prend beaucoup de place et tu dois être capable de gérer ton temps. C’est un bel honneur, tu reçois souvent des honneurs pour ton travail sur la glace, mais moins pour te récompenser comme individu. Je trouve que ça détache la personne du joueur. C’est très significatif», a affirmé le numéro 37.

Sur la glace, il devrait passer le cap des 100 points pour la première fois de sa carrière. «Je suis vraiment satisfait. J’ai des points, mais l’élément qui me rend le plus fier, c’est ma constance. C’est quelque chose sur laquelle j’ai toujours travaillé avec mes entraîneurs. Tu as toujours des moments d’adversité au cours d’une saison. L’important, c’est de toujours revenir à la base et travailler plus fort».

Vers quel domaine compte-t-il se diriger dans le futur? «Je suis dans le néant par rapport à mon futur. Mon objectif est de continuer dans le hockey. Je regarderai pour un programme d’études en temps et lieu. Je sais que j’aurai mon diplôme collégial. C’est sûr que lorsque j’irai dans quelque chose, je ne le ferai pas à moitié. Le domaine de la santé est une bonne option, mais je regarde pour d’autres secteurs également. C’est difficile d’être accepté en santé», a mentionné celui qui a été comparé par plusieurs de ses enseignants à l’ancien-Cats Michaël Bournival pour sa discipline.

Une discipline de fer

Lorsque l’équipe prend la route, D’Aoust se plonge dans ses livres. «Je fais ça par petits bouts. À mes débuts, nous partions pour presqu’une semaine dans les maritimes. La ligue a diminué la durée de nos voyages. C’est sûr qu’un aller-retour à Baie-Comeau comme nous avons fait, ça te fait manquer deux jours d’école. Je préfère les voyages doubles. Il y a plusieurs gars qui ont pris des cours privés en revenant. Ce n’est pas toujours facile pour ceux qui sont moins motivés. Nous avons la chance d’avoir beaucoup de support de nos professeurs et de l’organisation dans nos études».

Qu’a-t-il pensé du congédiement de l’entraîneur-chef Martin Bernard? «Ça faisait trois ans que je le côtoyais. Il a remonté l’équipe, qui était au plus bas niveau. Nous avions développé une belle chimie. Nous savions que ça allait moins dernièrement Disons que ça a été un choc. Martin Mondou a voulu créer un électrochoc. Claude Bouchard est très intense. C’est un motivateur, qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense», a-t-il affirmé.