Alec Myles gravit les échelons un par un

Alec Myles vient de terminer sa saison de kayak de vitesse. Celui qui a ajouté des médailles à sa collection aux Championnats canadiens 2018 et à la Coupe Canada 2018 ne cesse de gravir les échelons.

Le jeune homme de 18 ans fait partie du programme NextGen de l’Équipe nationale, ce qui lui permet de participer à de nombreux camps d’entraînement, ainsi qu’à certaines compétitions.

«C’est appelé à être renommé sous l’appellation U21. On est un groupe de l’Équipe nationale U21 et il n’y a pas de sélection pour ça. On a un coach, Marc Granger, qui recrute du monde. Il est avec nous à l’année», confie-t-il. «J’y suis à temps plein et cette année, j’irai au camp en Floride, de février à la fin-avril.»

Le Trifluvien ne cesse de s’améliorer d’année en année dans l’espoir de participer aux Jeux olympiques dans le futur.

«Dans notre sport, c’est vraiment un développement à long terme. Alors à court terme, j’ai plusieurs objectifs comme les Championnats du monde U23 et les différentes du Coupe du monde», témoigne-t-il.

«C’est certain qu’à long terme, comme c’est le cas pour la plupart des athlètes, mon objectif demeure les Jeux olympiques. Par contre, mon objectif personnel ne s’arrête à participer aux Jeux olympiques comme on le voit souvent. Je ne veux pas que mon rêve s’arrête là. Je veux atteindre un autre niveau. Je veux performer aux Jeux olympiques.»

La vie du kayakiste n’est pas de tout repos. En Floride, on parle de 25 à 30 heures d’entraînement par semaine, comparativement à la saison estivale où il doit s’entraîner entre 20 et 30 heures de façon hebdomadaire. En saison morte, il est appelé à s’entraîner une à deux fois par jour.

«On travaille sur la musculation et on fait de la course à pied. On a aussi des machines à ramer, tout en pratiquant la nation et le ski de fond. Ce sont vraiment deux sports qui se rapprochent du nôtre côté mouvements», ajoute celui qui pratique le kayak de la mi-juin jusqu’au mois de septembre.

Chose certaine, le jeune Myles n’hésite pas à recommander son sport.

«Tout le monde que je croise ou que j’ai référé ont eu la piqûre instantanée. C’est un sport qu’on n’entend pas assez parler, mais dans la région, on a de belles places avec le Club de Canoë-Kayak de Vitesse de Trois-Rivières et celui de Shawinigan», lance-t-il.

«Ils ont de beaux programmes vraiment adaptés à tous, que tu veuilles t’amuser entre amis ou compétitionner. C’est un sport où l’on bouge beaucoup et on est dehors, alors c’est le fun pour les parents. C’est tellement trippant de passer son été sur l’eau et il y en a vraiment pour tous les goûts», conclut-il.

Une passion de longue date…

«Plusieurs membres de ma famille pratiquaient le kayak, dont mes cousins, mon père et même mon frère. Lorsque j’ai essayé ça, j’ai eu la piqûre! Assez tôt, j’ai commencé à faire des compétitions je me suis tout de suite investi à 100%. J’ai vraiment aimé ça»

Résultats Sportifs

-Championnats du monde de kayak Marathon en Afrique du Sud (2017)

-Classique international de canot: 1er au sprint/3e au cumulatif (2015)

-Championnats canadien: Une médaille d’or, d’argent et de bronze (2017 & 2018)

-Coupe Canada: Une médaille d’or, d’argent et de bronze (2017 & 2018)

-Jeux du Québec: Trois médailles d’or et trois médailles d’argent (2014 & 2016)