Alain Goyer vise un Top-3 mondial

BRAS DE FER.  Alain Goyer a rendez-vous en Hongrie le 2 septembre prochain afin d’y disputer le Championnat Mondial 2017 de bras de fer. L’an dernier, il avait pris la 11e place. Cette année, il espère réaliser un Top-3 dans une toute nouvelle catégorie.

M. Goyer est d’abord revenu sur sa 11e place réalisée en 2016.

«Je me suis fait radicalement surprendre!», lance-t-il de façon honnête. «Je n’avais pas assez descendu mon poids et j’affrontais de gros gars qui utilisaient leur transfert de poids et qui avaient beaucoup plus d’expérience que moi. Il y avait des gars qui visaient les grosses bourses et il ne faut pas se cacher que j’affrontais des animaux.»

«Une 11e place sur 32 participants, c’est excellent! J’ai beaucoup appris là-bas», ajoute-t-il.

L’an dernier, le Trifluvien d’adoption avait remporté le titre québécois et s’était hissé au deuxième rang au Canada, s’inclinant en finale du Championnat canadien. Il avait ensuite tenté sa chance au Championnat Mondial chez les 165 lbs. Cette année, il a décidé de participer à la catégorie des 154 lbs et moins.

«Je vise un Top-3 mondial! Je n’ai aucune idée du nombre de compétiteurs qui m’attend. J’ai travaillé toute l’année là-dessus et on a trouvé comment corriger certaines lacunes. Je m’entraîne à raison de 45 minutes de bras par jour, ainsi que le body-weight au gym», explique celui qui est également entraîneur physique au Gym VIP, en plus d’être le paternel de quatre enfants.

De son propre aveu, il a pris conscience des deux côtés de la médaille avant de prendre la décision de changer de catégorie.

«J’ai aussi fait appel à un coach de nutrition. Je savais que de passer de 176 lbs à 154 lbs était réalisable, mais il fallait le faire en conservant ma force. Plusieurs athlètes qui optent pour une chute de poids perdre en force dans le processus», explique-t-il.

«Je ne suis pas jeune non plus (42 ans), même si ce n’est pas une défaite en soi. Mais beaucoup d’athlètes étaient là uniquement pour le sport et ne font que ça, en ayant la chance d’être payés par le gouvernement. De mon côté, je dois concilier travail, sport et famille. Je ne dois jamais oublier la raison principale  »de pourquoi » je suis père.»

Plus de 3000$

Alain Goyer devra de nouveau débourser les frais lui-même, le nerf de la guerre étant de trouver des commanditaires.

«C’est certain que c’est possible de sortir 3500$ de sa poche, mais on aimerait mieux l’investir ailleurs, auprès de sa famille pas exemple. D’où l’importance de se trouver des partenaires pour nous aider comme ce fut le cas avec Cuisine Beaucage et Mansour Coiffure de Trois-Rivières. Gym VIP est également avec moi, et j’ai d’autres pourparlers en ce moment. L’aide est nécessaire et appréciée», conclut-il.

D’ailleurs, les entreprises voulant appuyer monsieur Goyer peuvent le contacter au Alain.Goyer@gmail.com ou encore au 1-514-677-1245. On se souviendra que c’est «par hasard» que monsieur Goyer s’était retrouvé à une compétition de bras de fer.

«Un client du gym se disait imbattable au bras de fer. Je l’ai mis au défi. J’en avais fait étant plus jeune, mais sans plus. J’étais fort, mais je ne le criais pas sur les toits. J’ai réussi à le battre. Ensuite son frère est venu et je l’ai aussi battu lui aussi. Ils m’ont encouragé à essayer de participer à des compétitions», avait raconté le Trifluvien, l’an dernier, à la veille du Championnat Mondial 2016.

«Mon petit gars m’a dit  »Vas-y papa, tu es fort. Va montrer comment que tu es fort! » J’y suis allé, tout en lui demandant de m’accompagner. Les gens provenaient de partout au Québec. C’était gros comme évènement. Je me demandais ce que je faisais là! Je ne connaissais pas les règlements, car je n’avais jamais joué. Je me suis assis à la table et j’ai littéralement démoli chacun de mes adversaires.» Après quelques mois seulement, il avait décroché le titre québécois dans la catégorie des 165-176 livres.

La Championnat Mondial 2017 aura lieu le 2 septembre du côté de la Hongrie.