Absolution conditionnelle pour agression sexuelle: Manifestation en cours au Palais de justice

Une manifestation est présentement en cours, devant le Palais de justice de Trois-Rivières. Elle a été organisée en réaction à l’absolution conditionnelle obtenue par Simon Houle dans le cadre d’un procès pour agression sexuelle.

Voilà un sujet qui a beaucoup fait jaser dans les derniers jours.

« On veut envoyer un message clair à la société et aux instances gouvernementales pour que les agressions à caractère sexuel soit considérées dans leur ensemble et qu’on cesse de les banaliser et de les minimiser par des décisions comme on a vu cette semaine. On veut aussi envoyer un message aux victimes pour qu’elles sachent qu’on les appuie et que nous sommes solidaires », a confié Marie-Soleil Desrosiers, intervenante au CALACS de Trois-Rivières.

 » Les agressions sexuelles font partie des crimes contre la personne, au même type qu’une agression physique, alors pourquoi il y aurait des facteurs atténuants qui pèseraient tellement fort dans la balance qu’ils mèneraient vers une absolution conditionnelle ? Ça n’a pas de bon sens! Lorsque je tends l’oreille, ce n’est pas seulement les intervenants qui gravitent autour de la violence qui sont scandalisés, c’est la population en générale qui ne comprend pas ce qui s’est passé dans ce dossier-là. »

Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de Trois-Rivières, en collaboration avec la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) et du Groupe d’Actions Femmes de l’UQTR (GAF), ont donc décidé d’organiser ladite manifestation, dès 11h30 ce matin. « Une agression est une agression, peu importe la durée, les aveux ou la classe sociale de l’agresseur », pouvait-on lire dans l’invitation officielle.