AB-Thérapie du sport Mauricie: Alexandra Bergeron lance sa propre entreprise
SANTÉ. La Mauricienne Alexandra Bergeron s’occupe d’aider les sportifs depuis plus de trois ans. Elle a toujours caressé le rêve de démarrer sa propre entreprise. C’est chose faite depuis le mois d’août lorsqu’elle a lancé «AB-Thérapie du sport Mauricie.
Son projet vise tous les athlètes, peu importe que ce soit de niveau «Amateur» ou «Élite».
«J’ai une clientèle de sportifs amateurs et/ou élites. Je mise vraiment sur le développement athlétique en Mauricie, autant au niveau de l’évaluation de traitement, du développement de l’athlète que de la prévention des blessures», explique-t-elle.
Que pense-t-elle de la règle de l’abolition de la mise en échec au hockey mineur?
«C’était nécessaire parce que les commotions cérébrales causent également des blessures au niveau des épaules et du cou. Le hockey est un sport qui mérite d’être connu, non pas pour sa violence, mais pour la qualité de son jeu.»
«Il faut prévenir les commotions et limiter certains facteurs de risques, surtout chez les jeunes alors cette règle est parfaite! On sait qu’à long terme, ce sont les jeunes qui écopent, beaucoup plus que les adultes», ajoute la Trifluvienne.
Alexandra Bergeron a passé les trois dernières saisons auprès de l’équipe de hockey des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
«Ça fait vraiment longtemps que je pensais à me lancer dans ce projet. Je travaille avec les Patriotes depuis trois ans. Je suis maintenant avec l’équipe de soccer des Patriotes. C’était la phase I de mon cheminement. Partir à mon compte était donc la phase II de mon plan initial», ajoute la détentrice d’un baccalauréat spécialisé en thérapie sportive à l’Université de Concordia.
«Pour ce qui est des commotions cérébrales, je fais les tests, le suivi post commotion allant jusqu’au retour au jeu. Je tente aussi de développer un autre volet qui est le service de premier répondant du sport et qui inclut la couverture d’évènements, donc la gestion des blessures et apporter les premiers soins.»
Des craintes?
Se lancer en affaires engendre habituellement un léger stress, voire même quelques craintes.
«C’est certain que de se lancer en affaires est un peu stressant, car il y a beaucoup de bons professionnels de la santé et je me lance avec une formation qui est un peu moins connue avec la thérapie du sport. On connaît davantage les chiropraticiens et les physiothérapeutes. Malgré tout, je suis très confiante!»