Wimbledon: une partisane anglaise poursuit le tennisman Nick Kyrgios

LONDRES — En plus d’avoir une saison chargée sur les courts, Nick Kyrgios pourrait connaître un automne occupé en cour, alors qu’il fait face à des poursuites en Angleterre et en Australie.

Une partisane qui a momentanément été privé de son siège donnant sur le court central pendant la finale du tournoi de Wimbledon à la suite d’une plainte logée par Kyrgios a intenté une poursuite contre le tennisman australien en raison d’allégations «irréfléchies et sans fondement».

Du côté australien, son avocat a obtenu mardi le report des procédures dans une affaire pour agression jusqu’en octobre.

Lors d’un changement de côté pendant son match de finale contre Novak Djokovic, Kyrgios s’est plaint à l’arbitre d’une spectatrice qui le dérangeait au service, disant qu’elle était «complètement saoule dans la première rangée». Il a identifié la spectatrice comme étant «celle qui semble avoir bu 700 cocktails».

L’incident s’est produit au troisième set du match perdu 4-6, 6-3, 6-4, 7-6 (3) par Kyrgios.

La spectatrice, Anna Palus, a déclaré dans un communiqué publié par ses avocats mardi qu’elle intentait une poursuite en diffamation contre Kyrgios afin de laver sa réputation et d’éviter que ces allégations soient répétées.

Si Kyrgios est condamné à payer quelque dommage que ce soit, l’argent ainsi obtenu sera donné à une oeuvre caritative, assure la plaignante.

Dans l’autre affaire, l’athlète de 27 ans n’a pas eu à se présenter en Cour du magistrat des Territoires de la capitale, où son avocat, Michael Kukulies-Smith, a obtenu le report des procédures. Ce dernier souhaitait voir l’affaire débattue en novembre, mais la juge Louise Taylor a rejeté cette demandé et programmé les procédures pour le 4 octobre.

Kyrgios n’avait pas à déposer de plaidoyer ni à demander une libération provisoire.

L’Australien demeure aux États-Unis, où il se prépare en vue des Internationaux des États-Unis, qui seront lancés la semaine prochaine.

Les accusations proviennent d’un incident s’étant passé en janvier 2021 à Canberra et rapporté à la police des Territoires de la capitale en décembre dernier. Il impliquerait son ex-copine Chiara Passari.

La police a porté des accusations en juillet. Kyrgios a reçu une assignation à comparaître alors qu’il disputait le tournoi de Wimbledon.

S’il est trouvé coupable, la nature des accusations portées contre lui entraîne un peine maximale de deux ans de prison.