Un comité japonais se réunit pour faire la promotion de Sapporo en vue des JO de 2030

TOKYO — Yasuhiro Yamashita, le président du Comité olympique japonais, a admis que le principal obstacle à l’organisation de Jeux olympiques est la facture qui se chiffre à plusieurs milliards de dollars. 

Cependant, dans le cadre d’une rencontre tenue mardi d’un comité japonais pour faire la promotion de la candidature de Sapporo pour l’obtention des Jeux d’hiver de 2030, il a mentionné que si la ville située dans le nord du Japon obtient l’événement, alors très peu de nouvelles infrastructures devront être érigées — la source principale de dépenses pour l’organisation de JO. 

«Tant ici qu’à l’étranger, plusieurs ont leur opinion sur l’organisation de Jeux olympiques et paralympiques, a d’abord évoqué Yamashista, lors d’une rencontre réunissant des politiciens et des hommes d’affaires qui s’est déroulée en ligne — et à Sapporo — pour discuter d’une candidature. J’ai réalisé qu’il existait de véritables préoccupations quant aux coûts d’organisation.»

La facture pour l’organisation des Jeux de Tokyo l’été dernier devrait atteindre 13,6 milliards $US, même si des rapports internes suggèrent que celle-ci pourrait être bien plus élevée. Au moins 60 % de la facture totale sera épongée par les contribuables japonais. 

Yamashita a rappelé la nouvelle politique sur laquelle se base le Comité international olympique (CIO) pour effectuer sa sélection, en totale rupture avec l’époque où il exigeait de nouveaux stades et amphithéâtres qui se transformaient rapidement en éléphants blancs après la tenue des JO. 

«Il ne s’agit plus de construire quelque chose pour cet événement, mais d’accueillir cet événement pour développer la municipalité», a expliqué Yamashita.

Sapporo, Salt Lake City, Vancouver et Barcelone, en partenariat avec la région des Pyrénées, seraient intéressées à organiser les JO de 2030. Il se pourrait que le CIO octroie en même temps les JO d’hiver de 2034, comme ce fut le cas il y a quatre ans et demi lors de l’octroi des JO d’été de 2024 à Paris et ceux de 2028 à Los Angeles. 

Le CIO ne confirme plus le dépôt des candidatures formelles, en vertu de son nouveau processus, beaucoup plus opaque qu’auparavant. Les villes candidates peuvent faire leur propre promotion autant qu’elles le souhaitent— ou très peu, à leur guise. 

«Je suis très confiant que ce notre candidature sera appuyée par toutes les sphères de la société japonaise», a dit Keigo Iwata, qui dirige le comité responsable de la candidature de Sapporo.