Ski de fond: Le Québécois Antoine Cyr finit 12e au 20 km départ groupé à Lillehammer

LILLEHAMMER, Norvège — Le Québécois Antoine Cyr a pris le 12e rang de l’épreuve de 20 km style classique à départ groupé de la Coupe du monde de ski de fond, dimanche à Lillehammer, en Norvège.

Une semaine après avoir raté la première course de la saison parce qu’il était malade, l’athlète de 24 ans de Gatineau a franchi la distance en 48 minutes 19,6 secondes.

Il a terminé la course à un peu plus de cinq secondes du vainqueur, le Norvégien Paal Golberg (48:14,5).

«C’était génial», a réagi Cyr dans un communiqué de presse.

«J’avais vraiment besoin de ça. Mon moral était vraiment bas la semaine dernière. Je n’étais pas certain d’être en forme, alors je dédie cette victoire au personnel de soutien. Ça montre que je suis encore dans le coup», a-t-il ajouté.

À sa troisième année seulement en coupe du monde, Cyr était au coude à coude avec certains des plus grands noms du sport sur un parcours qui représente un défi pour les skieurs.

Cyr a tout donné dans le long sprint final pour remonter de quelques places dans le peloton et obtenir son deuxième meilleur résultat à vie.

«C’est un résultat important. J’ai vraiment bien skié», a-t-il analysé.

«Il y avait une descente environ deux kilomètres avant la fin, puis une longue montée graduelle à environ un kilomètre du stade. Ceux qui n’étaient pas complètement à plat pouvaient prendre un peu de recul et voir les ouvertures dans le peloton. J’ai vu une ouverture, j’ai tout donné et j’ai gagné quelques places.»

Olivier Léveillé, un Sherbrookois de 21 ans, s’est classé 27e, en 48:24,4.

La Norvège a monopolisé le podium et a placé huit de ses athlètes dans le top-10. Sjur Roethe (48:15,4) et Martin Loewstroem Nyenget (48:15,6) ont complété le podium.

Lors de l’épreuve semblable chez les femmes, l’Ottavienne Katherine Stewart-Jones a terminé en 13e place, après avoir fait stopper le chrono à 54:02,1. Il s’agit du meilleur résultat de sa carrière.

Stewart-Jones a exécuté ses tactiques de course presque à la perfection pour terminer à 10 secondes seulement du meilleur temps de la journée.

«Je savais que je devais dépasser de façon intelligente et ne pas gaspiller mon énergie, alors je suis restée dans le peloton et j’ai attendu que quelqu’un tente sa chance pour y aller aussi», a expliqué Stewart-Jones.

Stewart-Jones a mis les bouchées doubles dès la moitié de la course et jusqu’à la fin, se séparant du peloton avec un groupe de 20 skieuses qui a perdu des athlètes une par une jusqu’à la fin.

«C’était tellement difficile de prendre de l’avance sur ce genre de parcours. Je savais que j’avais des bons skis, ce qui m’a permis de relaxer dans les descentes. Le groupe a tout donné à partir de la troisième boucle. Je suis fière de la façon dont j’ai skié», a dit Stewart-Jones, qui a toujours obtenu de bons résultats dans les épreuves à départ groupé.

«J’ai confiance en mon niveau de forme physique et je sais que si je prends des bonnes décisions, je peux obtenir de bons résultats.»

La Québécoise Olivia Bouffard-Nesbitt (57:58,7), de Morin Heights, s’est classée 43e.

La Suédoise Frida Karlsson a complété la course en première place, en 53:51,9.