Nina Ortlieb est la plus rapide à l’entraînement à Lake Louise

LAKE LOUISE, Alb. — L’Autrichienne Nina Ortlieb a inscrit le meilleur chrono à l’entraînement, jeudi, à Lake Louise, y allant d’une descente en 1 minute 48,79 secondes.

Ortlieb avait aussi été la plus rapide à l’entraînement mardi.

La Suissesse Corinne Suter a pris le deuxième rang jeudi, en 1:49,12. La Slovène Ilka Stuhec a complété le trio de tête avec un temps de 1:49,37.

Stefanie Fleckenstein, de Whistler, a été la meilleure Canadienne avec une 19e place. Elle a dévalé la piste en 1:51,06.

L’avenir des courses de la Coupe du monde à Lake Louise est incertain après 30 ans comme arrêt régulier sur le circuit.

Canada Alpin a décidé de présenter des épreuves de slalom géant à Mont-Tremblant à compter de 2023. Elles auront lieu le même week-end que celui qui marquait habituellement le début de la saison de descente à Lake Louise.

Il s’agissait également de la seule descente féminine présentée en Coupe du monde de ski alpin.

«Il est crucial de garder une Coupe du monde en Amérique du Nord pour le développement des épreuves de vitesse chez les dames», a affirmé l’entraîneuse-chef de l’équipe canadienne de ski alpin, Karin Harjo.

Canada Alpin s’est seulement engagé à continuer à présenter des descentes masculines dans l’Ouest canadien.

La majorité des skieuses canadiennes se concentrent sur les épreuves techniques.

La Québécoise Marie-Michèle Gagnon a obtenu son meilleur résultat la saison dernière à Lake Louise, avec une neuvième place en super-G.

Gagnon devrait avoir de la compagnie lors des événements de vitesse puisque Valérie Grenier, de St-Isidore, en Ontario, espère aussi participer à ces épreuves cette saison.

Grenier s’est concentrée sur le slalom géant depuis une fracture à une jambe subie lors des mondiaux en 2019. Cependant, la skieuse âgée de 26 ans participera au super-G, dimanche à Lake Louise, là où elle a pris le cinquième rang dans la même épreuve en 2018.

«Après la dernière saison, mon objectif cette saison est de recommencer à faire du super-G, a raconté Grenier. Nous avons eu un très bon camp à Portillo (au Chili).

«Je me sens bien et je n’ai plus de peur ou de bloc mental, comme c’était encore le cas par le passé.»