Les Orioles ont peut-être connu la meilleure période de 2 ans de l’histoire

S’il vous semble que les Orioles de Baltimore ont accompli des choses historiques ces deux dernières années, les chiffres viennent vous donner raisons.

Après avoir vaincu les Rays de Tampa Bay en prolongation dimanche, les Orioles sont meneurs dans l’Est avec une fiche de 93-56 pour un taux d’efficacité de ,624. Il y a deux ans, ils ont conclu la saison à 52-110 (,321). Seule une autre équipe a amélioré son taux de victoire de ,300 ou plus en deux saisons, selon Sportradar.

Il s’agit des Giants de New York, au tout début de l’ère moderne. Ils sont passés d’une fiche de 48-88 (,353) en 1902 à 106-47 (,693) en 1904. Cette amélioration de ,340 devrait demeurer la marque à battre pour un petit bout encore, puisqu’il est mathématiquement impossible pour les Orioles de l’atteindre cette saison. Mais les Orioles, qui ont garanti leur place en séries dimanche, pourraient rejoindre les Giants avec une amélioration de ,300 ou plus.

Et il y a un lien entre les Orioles et ces Giants. L’une des transactions qui a aidé à mettre les Giants en marche au début du XXe siècle est l’embauche de John McGraw, soutiré aux Orioles à titre de joueur-gérant en 1902. L’organisation des Orioles est ensuite déménagée à New York, où elle est devenue les Highlanders. Elle sera éventuellement rebaptisée Yankees.

Quelques autres formations ont connu des bonds prodigieux en deux ans:

– Les Braves de Boston, de 52-101 (,340) en 1912 à 94-59 (,614) en 1914. Les «Miracle Braves» de 1914 avaient une fiche de 26-40 à un certain moment avant d’exploser pour gagner le championnat de la ligue et la Série mondiale;

– De nouveau les Braves de Boston, de 38-115 (,248) en 1935 à 79-73 en 1937. L’équipe de 1935 a été la dernière de la carrière de Babe Ruth. Il avait frappé pour ,181 en 28 matchs cette année-là. La franchise a changé de nom pour les Bees pour un court laps de temps et s’est retrouvé au-dessus de ,500 après deux ans;

– Les Reds de Cincinnati, de 56-98 (,364) en 1937 à 97-57 (,630) en 1939. Ils ont couronné leur rapide ascension par un titre de la Nationale et une Série mondiale en 1940;

– Les Yankees de New York, de 69-85 (,448) en 1925 à 110-44 (,714) en 1927. Cette saison 1925 était une aberration: Ruth n’a joué que 98 rencontres et les yankees ont gagné le championnat de l’Américaine les trois saisons suivantes.

Une première depuis 1936?

Ça passe un peu sous le radar, mais le premier-but des Dodgers de Los Angeles Freddie Freeman pourrait devenir le premier joueur à frapper 60 doubles en une saison depuis 1936. Il en compte 55 avec deux semaines à jouer.

Joe Medwick en avait frappé 64 et Charlie Gehringer 60 en 1936. Le record appartient à Earl Webb, qui avait atteint le deuxième sac 67 fois en 1931.

Six joueurs dans l’histoire de la MLB ont atteint la marque de 60 doubles en une saison. Dans l’histoire récente, Todd Helton (59 en 2000) et Nick Castellanos (58 en 2019) s’en sont approchés sans l’atteindre.

Cinq qualifications consécutives

Même s’ils ont perdu aux mains des Orioles dimanche, les Rays ont obtenu une cinquième qualification consécutive en séries. Ils sont ainsi devenus la huitième équipe seulement à réussir cet exploit depuis l’avènement du quatrième as et des équipes repêchées.

Les sept autres ? Les Yankees et les Braves d’Atlanta (deux fois chacune), ainsi que les Indians de Cleveland, les Astros de Houston, les Cardinals de St. Louis, les Phillies de Philadelphie et les Dodgers de Los Angeles.