Les Jets veulent freiner leur séquence de 14 défaites contre les Patriots

EAST RUTHERFORD, N.J. — La dernière fois que les Jets de New York ont battu les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, Robert Saleh était adjoint au sein des Jaguars de Jacksonville. Zach Wilson était en deuxième année du secondaire.

Aucun des autres joueurs de la formation actuelle des Jets n’était là pour assister à cette rare victoire.

Elle est survenue le 27 décembre 2015, lorsque Ryan Fitzpatrick a lancé une passe de touché de six verges à Eric Decker pour offrir un gain en prolongation de 26-20 aux Jets, alors dirigés par Todd Bowles.

Ça fait assurément un bail.

Les hommes de Bill Belichick ont signé 14 victoires consécutives contre les Jets, leurs rivaux de la section Est de l’Association américaine. C’est cette séquence que les Patriots (0-2) tenteront de prolonger au MetLife Stadium, dimanche.

«Il est temps que les choses changent ici, a indiqué cette semaine le receveur de deuxième année Garrett Wilson, au réseau ESPN. Je n’aime pas trop en parler, mais c’est l’une des premières étapes. Quatorze matchs de suite, c’est inacceptable.»

C’est aussi une disette que les Jets (1-1) tentent de freiner, et pas seulement parce que ce sont les Patriots, mais parce qu’ils retrouveraient le chemin de la victoire après une cinglante défaite aux mains des Cowboys de Dallas.

Ils présenteraient également une fiche de 2-0 contre leurs adversaires de section, à la suite de leur gain face aux Bills de Buffalo lors de la première semaine d’activités.

«Nous devons nous concentrer sur le moment présent, a dit Saleh, qui revendique un dossier de 0-4 contre les Patriots en tant qu’entraîneur-chef des Jets. Je comprends ce qui s’est produit dans le passé, mais regarder le passé et s’attarder sur le passé et sur ce qui aurait pu arriver ne fait que nous priver de ce que nous pouvons faire maintenant.»

Zach Wilson effectuera son deuxième départ en remplacement d’Aaron Rodgers, qui a subi une intervention chirurgicale la semaine dernière pour réparer une déchirure du tendon d’Achille gauche. Les Patriots ont été particulièrement durs avec Wilson, qui a récolté deux touchés et qui a lancé sept interceptions en quatre matchs contre eux.

«Je comprends la situation et nous la reconnaissons, mais en même temps, ça ne définit pas ce groupe aujourd’hui, les Jets de 2023», a noté Saleh.

Pendant ce temps, les Patriots ont perdu les deux premiers matchs d’une saison pour une première fois depuis 2001, soit la deuxième année de Belichick avec l’équipe. Cette année-là, grâce à l’émergence de Tom Brady, la troupe de la Nouvelle-Angleterre avait gagné le Super Bowl.

Les Patriots cherchaient à éviter de glisser à 0-3 pour une première fois depuis la première saison de Belichick comme entraîneur-chef. À cette époque, la séquence s’était poursuivie jusqu’à 0-4 et l’équipe avait conclu la campagne avec un dossier de 5-11.

«Nous avons encore 15 matchs à disputer, a déclaré le demi inséré Hunter Henry, des Patriots. Nous avons un match ce week-end. C’est une autre occasion pour nous, contre un adversaire de section. C’est une bonne formation et nous sommes à l’étranger. Ce sera en quelque sorte nous contre tout le monde. Donc, je pense que ce sera un bon défi.»

Jeu au sol déficient

Les Patriots ont été principalement unidimensionnels en attaque lors de leurs deux premiers matchs.

Ils ne totalisent en moyenne que 82 verges au sol par partie, ce qui les classe au 27e échelon de la NFL, contre 335 verges par la voie des airs.

Même si le fait de devoir jouer du football de rattrapage a certainement été un facteur, la disparité dans la sélection des jeux est flagrante. Sur un total de 143 jeux offensifs, la répartition passe-course des Patriots est de 67% (96 jeux) à 33% (47).

C’est une disparité que le porteur de ballon Rhamondre Stevenson a reconnue, mais il a expliqué que l’équipe pouvait tenter plus de courses qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent.

«C’est le début de la saison et nous devons régler certaines choses, a observé Stevenson, qui mène l’équipe avec 27 courses pour seulement 75 verges et un touché. Ce n’est pas frustrant, mais ça reste en tête le lendemain et ça nous fait penser à ce que nous devons faire pour établir notre rythme au sol.»