Le Rocket se relève avec un gain de 5-1 face aux Monsters et reste bien en vie

CLEVELAND — Face à un scénario où ils auraient pu être exclus du portrait des séries éliminatoires dans la section Nord de la Ligue américaine de hockey, les joueurs du Rocket de Laval ont réagi en signant une importante et convaincante victoire de 5-1 contre les Monsters de Cleveland samedi soir au Rocket Mortgage Fieldhouse.

Lias Andersson (2-1) et Philippe Maillet (1-2) ont été les piliers de cette victoire du Rocket, qui s’est approché à deux points des Senators de Belleville, battus 8-2 par les Americans de Rochester plus tôt en journée.

«Nous sommes toujours en vie», a lancé Andersson dans le vestiaire après la rencontre. «Nous en sommes très heureux. Nous allons prendre les choses une journée à la fois.»

Lucas Condotta, en première période, et Emil Heineman, à mi-chemin du troisième vingt, ont réussi les autres buts de la troupe de Jean-François Houle. Heineman a ajouté une aide et Matthias Norlinder en a obtenu deux.

Le gardien Jakub Dobes a bloqué 21 rondelles et n’a cédé que devant Owen Sillinger, en deuxième période.

«J’ai aimé notre match. J’ai trouvé que nos joueurs ont joué avec fierté ce soir. Ils ont fait une bonne poussée et quand on a pris les devants, on a joué intelligemment et on n’a pas commis trop de revirements. Un très bon match», a analysé Houle.

Le but de Sillinger permettait alors aux Monsters de réduire l’avance du Rocket à 2-1.

Mais contrairement à jeudi face à ces mêmes Monsters, qui avaient ajouté trois buts sans réplique dans des circonstances semblables en deuxième période, le Rocket a réagi avec vigueur lorsque Andersson a marqué son premier du match seulement 76 secondes plus tard.

«Avant le match, nous avons parlé de l’importance de prendre l’avance, et de garder l’avance. C’est tellement important», a mentionné Andersson.

«En revenant sur le match il y a deux jours, nous avions une avance de 2-0 avant de commencer la deuxième période. Nous n’avons pas été assez soucieux avec la rondelle, et ils ont trouvé le moyen de gagner cette période 4-0», a ajouté Andersson, qui a complété son doublé à 7:28 de la troisième période.

Bien qu’il occupe le sixième rang dans la section Nord et qu’il se trouve ainsi, pour le moment, à l’extérieur du portrait des séries éliminatoires réservé aux formations occupant les cinq premières places, le Rocket a de quoi espérer ravir la dernière position disponible.

Avec deux matchs à jouer, le Rocket (33-29-8) totalise 74 points, comparativement à 76 pour les Senators (35-28-6), qui ont un match en banque, en cinquième place.

Ce match, les Senators le reprendront mercredi soir prochain, à domicile, face au Crunch de Syracuse.

Puis le week-end prochain, le Rocket et les Senators auront rendez-vous pour une série de deux matchs en deux soirs qui viendront clore le calendrier régulier des deux équipes.

Les deux clubs croiseront le fer à Belleville, vendredi soir, et se reverront 24 heures plus tard à la Place Bell.

Si le Rocket gagne ces deux matchs en temps réglementaire, il totalisera 78 points et se classera devant les Senators — même si ces derniers l’emportent mercredi contre le Crunch — en vertu d’un meilleur dossier dans les parties remportées uniquement en temps réglementaire, qui servent de premier bris d’égalité.

Il faudra voir ensuite ce que feront les Comets d’Utica (31-27-11), qui accusent un point de retard sur le Rocket et qui joueront trois matchs en trois jours le week-end prochain. Les Comets peuvent encore compléter la saison avec 79 points.

Samedi, les Marlies de Toronto (34-23-12) sont devenus la quatrième équipe à se qualifier aux séries dans la section Nord.

Le Rocket a joué le match de samedi sans les services, une fois de plus, de Brandon Gignac, mais aussi en l’absence de Mitchell Stephens.

Blessé au bas du corps lors du match du 5 avril contre le Crunch, Gignac a donc raté une troisième partie de suite.

Quant à Stephens, il s’est blessé au haut du corps lors de la rencontre de jeudi face aux Monsters.

Par ailleurs, le match de samedi a marqué l’entrée en scène de Florian Xhekaj chez les professionnels.

Xhekaj, qui pivotait un trio complété par Riley McKay et Gabriel Bourque, a été tenu en échec.