L’ancien défenseur du CF Montréal Kamal Miller apprécie sa nouvelle vie à Miami

Heureux sur le terrain, mais aussi à l’extérieur de la surface de jeu, Kamal Miller a trouvé un nouveau foyer dans le sud de la Floride.

L’international canadien est devenu un incontournable de la brigade défensive de l’Inter Miami CF depuis son arrivée en avril en provenance du CF Montréal. Mardi, il a été récompensé par une prolongation de contrat jusqu’à la fin de la saison 2026 de la MLS, avec une option pour 2027.

«Depuis l’échange, c’est génial, a déclaré le Torontois de 26 ans en entrevue. Tout le monde, sans exception, a été formidable avec moi.»

Le transfert lui a permis de retrouver sa petite amie Sheridan Street, qui vit en Floride et qu’il a rencontrée à l’Université de Syracuse, où ils jouaient tous deux au soccer.

Sur le terrain, Miller est aujourd’hui entouré d’une équipe d’étoiles, lui qui évolue aux côtés de Lionel Messi, Sergio Busquets et Jordi Alba.

L’arrivée de Messi, quelque trois mois après celle de Miller, a attiré une attention universelle sur le club de la MLS.

«C’était assez surréaliste au début, a admis Miller. Évidemment, nous ne savions pas comment réagir ni à quoi nous attendre. Mais chaque jour, on a l’impression que c’est de plus en plus facile de s’acclimater à toute l’attention et à tous les regards portés sur l’équipe, en particulier au niveau mondial.

«Beaucoup de gens disent qu’il est très difficile de côtoyer ces gars-là, mais ils sont très détendus. Ce sont des gars normaux. Ils aiment le sport (le soccer), tout comme moi, et en fin de compte, ils veulent gagner. Ça n’a pas été trop difficile de s’adapter et l’expérience s’avère agréable», a-t-il ajouté.

Mais Miller, qui est lui-même plutôt calme en dehors du terrain, note que le talent de classe mondiale qui l’entoure signifie «qu’il faut être prêt et jouer à un niveau supérieur». 

«C’est à ce niveau où j’ai eu besoin du plus de temps pour m’ajuster, pour m’habituer à eux et à leur qualité, pour trouver leur place et savoir où ils veulent qu’on leur envoie le ballon. Mais cela fait maintenant deux mois. Nous avons joué plusieurs matchs ensemble. En fin de compte, le football parle de lui-même et nous voulons tous gagner.»

Selon Miller, Messi est, en fait, un homme ordinaire qui se trouve être un footballeur extraordinaire.

«Tout le monde a du mal à y croire, a-t-il admis. Au début, je n’y croyais pas non plus. Je me demandais : ‘Est-ce que c’est de la comédie? Est-ce que cela ne va durer que quelques semaines pendant qu’il s’habitue à l’équipe?’ Il communique avec tous les membres de l’équipe de la même manière, du mieux qu’il peut, bien sûr, compte tenu de la barrière de la langue.

«En fin de compte, il est un homme normal, simplement, a-t-il ajouté. Très gentil. Très poli. Il est possiblement, même, une meilleure personne et un meilleur coéquipier qu’il est un joueur de soccer, aussi fou que cela puisse paraître.»

L’Inter Miami CF (9-15-6) vit des moments cruciaux en MLS. Avant son match de mercredi au domicile du Fire de Chicago, l’équipe floridienne occupait le 13e rang dans l’Association Est, à quatre points de la neuvième et dernière place donnant accès aux éliminatoires que détient, pour le moment, le CF Montréal.

Avant la rencontre de mercredi, Messi avait raté les trois matchs précédents de l’Inter Miami CF en raison d’une blessure que l’entraîneur-chef Gerardo (Tata) Martino avait décrite comme étant une «cicatrice qui risque de s’ouvrir et de devenir un problème plus grave».

Le dernier match de l’Argentin de 36 ans remonte au 20 septembre dans un gain de 4-0 de l’Inter Miami CF, à domicile, contre le Toronto FC.

Sans compter le match de mercredi, la formation floridienne affiche un dossier de 0-1-2 depuis ce temps, incluant un revers de 2-1 contre Houston en finale de la Coupe des États-Unis.

«Nous savons que chaque match que nous abordons ressemble beaucoup à une finale, a décrit Miller. Depuis un certain temps, nous avons joué finale après finale.»

Miller a été cédé à l’Inter Miami CF en retour de Bryce Duke, un milieu de terrain, et d’Ariel Lassiter, un attaquant originaire du Costa Rica.

Miller reste reconnaissant au CF Montréal d’avoir facilité son déménagement en Floride —  et les retrouvailles avec sa partenaire.

«En fin de compte, les deux clubs ont obtenu ce qu’ils voulaient, estime Miller. Pour ce qui est de ma vie personnelle, elle s’est beaucoup améliorée et est devenue plus stable.»