Un gym d’arts martiaux mixtes à Trois-Rivières

Il y a longtemps déjà que Maxime Sanon et David Bossé ont imaginé l’idée de démarrer un centre sportif dédié aux arts martiaux mixtes et à la boxe. Les deux hommes forts, bien connus dans le monde du hockey senior, ont profité de la pandémie pour réaliser leur projet.

Au préalable, le Centre sportif Boxe MMA3R devait voir le jour en mars, mais la COVID-19 est venue s’interposer dans le projet des deux comparses. C’est en juillet seulement qu’ils ont pu ouvrir les portes aux clients avant de devoir les refermer à l’automne.

«Notre gymnase offre des arts martiaux mixtes, de la boxe et aussi des entraînements de mise en forme ou pour la perte de poids. Ça fait quand même deux ans que nous avions ce projet-là en tête, mais on devait se monter une équipe. On a été chercher David Vaillancourt, vice-champion du monde en Amérique, et Mathieu Allard, un gars de l’armée spécialisé en lutte olympique», confie d’entrée de jeu Maxime Sanon.

«On avait investi beaucoup alors en juillet, on a décidé d’ouvrir pour voir la réponse des gens. Ç’a été très bénéfique parce que nous avons eu 100 abonnés dans le temps de le dire. On vient de rouvrir les portes! On va chercher des gens de tous les âges. Nous avons des jeunes de 6 ans, comme nous avons une dame de 60 ans qui vient boxer.»

Les deux anciens pugilistes de la ligue de hockey senior veulent faire du centre sportif un endroit familial.

«C’est ce que nous voulons développer ici. On veut enlever cette vieille mentalité que dans un gym d’arts martiaux mixtes, on va y retrouver que des matamores. On veut ramener une belle visibilité. On a des parents qui viennent s’entraîner et on accepte que leur enfant les accompagne au local. On a des psychologues, des infirmiers et des professeurs qui viennent aux cours, alors c’est ouvert à tous», ajoute-t-il.

«Les parents n’ont pas à redouter les arts martiaux. Il y a beaucoup de gens qui se font intimider et notre mentalité, ce n’est pas de développer des jeunes qui se battent dans la rue. On veut juste faire des jeunes qui savent se défendre et qui développent le sport. C’est mis au clair dès le départ que s’ils se servent de leurs apprentissages en dehors du gym, ils sont bannis automatiquement.»

Les clients ont accès à des cartes de session, sans date butoir. C’est donc dire que si le gym devait fermer à nouveau à l’automne prochain, aucun membre n’en serait pénalisé.

«L’abonnement donne droit à des cours libres, des entraînements semi-privés au tableau et à tous les cours offerts. On a même trouvé un moyen de poursuivre les entraînements de lutte olympique en commandant des mannequins pour que les gens puissent continuer les manœuvres. On offre de la lutte olympique, de la MMA (arts martiaux mixtes), du muay-thaï, qui est de la boxe thaï, du cardio-boxe et de la mise en forme.»

«On a fait nos devoirs! On a joué au hockey ensemble, David (Bossé) et moi, et on faisait de la boxe ensemble. On avait un setup dans mon garage et on s’en parlait souvent. On a fait beaucoup de perfectionnement et fait beaucoup de vidéos et de formations. On a reçu la visite d’Alen Suton, fondateur de F.R.R.A.P. Performance Athlétique, qui coach plusieurs d’athlètes de haut niveau, que ce soit de la Ligue canadienne de football (LCF) ou de la Ligue nationale de hockey (LNH), et qui est mordu de muay-thaï et qui est allé l’apprendre là-bas pendant deux mois. Il nous a tous rapporté ça ici», conclut-il.

Pour plus de détails, rendez-vous au 469 de la rue Bertrand, dans le secteur Cap-de-la-Madeleine, ou visitez la page Facebook officielle du centre via le https://www.facebook.com/mma3r.