Thomas Jodoin aspire aux grands honneurs

Thomas Jodoin est tombé en amour avec le BMX dès l’âge de 8 ans. Huit ans plus tard, le jeune homme vient de se classer parmi les cent meilleurs bikers au monde, en plus d’avoir récolté une quatrième place au Canada. Et il n’entend pas s’arrêter là…

Le jeune athlète de 16 ans se souvient où tout a commencé.

«J’avais assisté à une compétition de downhill (de vélos de montagne) lorsque j’avais 7 ans et j’ai dit à mes parents que c’est que je voulais faire moi aussi. Ils m’ont tout de suite dit non, mais ils m’ont trouvé un sport qui ressemblait un peu à ça, soit le BMX. Je me suis joint au Club de BMX Pointe-du-Lac. Je suis toute de suite tombé en amour le sport. Dès ma première année, je me suis retrouvé à faire des compétitions partout au Québec», lance-t-il.

De fil en aiguille, le jeune homme a gravi les échelons. Ses efforts l’ont tout récemment conduit au Championnat du monde de BMX de Belgique.

«C’est la deuxième fois que je participais au Championnat du monde. J’ai terminé 100e, alors je suis 100e au monde. C’est une belle expérience de vivre ça à 16 ans. Ça m’a montré que j’ai encore de l’amélioration à faire et que je dois m’entraîner encore plus fort si je veux être au top», ajoute celui qui étudie à l’École secondaire des Pionniers.

«Je suis allé au Championnat canadien aussi, à Toronto, et j’ai terminé en 4e place. J’aime vraiment ça et c’est certain que je veux continuer encore longtemps. J’aime l’adrénaline qui vient avec le BMX et l’instinct qui embarque. Si je deviens assez bon, ça pourrait même être mon métier un jour.»

Celui qui fait partie de la vingtaine de membres d’Équipe Québec est conscient qu’un autre long hiver l’attend.

«Je vais faire beaucoup d’entraînement en salle et je vais courser aux États-Unis. J’ai coursé en Floride l’an dernier alors je vais sûrement y retourner. Je vais peut-être aller en Caroline du Sud aussi. C’est ma passion et je m’entraîne à l’année pour ça», témoigne-t-il. «À partir de l’an prochain, je vais être dans la catégorie «Pro». On va avoir des courses internationales et des coupes du monde au calendrier. Il y a des pilotes qui continuent après et qui s’en vont dans le «Vet-Pro». On y voit même des gars qui ont 40 ans.»

Le jeune Trifluvien n’est pas dupe et il sait qu’il aura besoin de support s’il veut parvenir au bout de ses ambitions.

«Je suis chanceux d’avoir un bon appui familial. Mon père me suit partout. J’avais des camps d’entraînements avant d’aller à Toronto et il est venu avec moi. Je suis allé à Calgary aussi et il est venu avec moi. C’est le fun d’avoir le support de mes parents. Par contre, ils me disent quand même souvent que c’est bien beau faire du sport, mais les études demeurent la priorité.»

«C’est certain que dans les prochaines années, ce serait bon d’avoir des commanditaires pour continuer à aller faire plus de courses partout dans le monde pour augmenter mon niveau de performance. Mon objectif, c’est d’aller au Championnat du monde dans deux ans et de finir Top-10 dans la nouvelle catégorie où je vais me trouver. L’an prochain, je vais être avec des gens qui ont un an plus que vieux que moi et seulement trois personnes par pays sont envoyées au Championnat du monde. Ça va être plus dur de me qualifier, mais j’espère le faire», conclut-il.

La saison de BMX étant maintenant chose du passé, les activités régulières reprendront à la fin du mois de mai 2020.