«Un salaire minimum de 15$/heure est un minimum pour vivre en situation décente»
RASSEMBLEMENT. La Coalition des forces sociales a procédé à un grand rassemblement au Parc Champlain, en direct du centre-ville de Trois-Rivières, ce matin. Des représentants des milieux syndicaux, étudiants et communautaires étaient sur place afin de réaffirmer les revendications de la coalition des mouvements sociaux active en Mauricie et au Centre-du-Québec.
La Coalition des forces sociales regroupe des centaines d’organismes communautaires, l’ensemble des grandes centrales syndicales et le cœur des associations étudiantes.
«Bienvenue à notre premier grand rassemblement de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Il a pour objectif de faire entendre et respecter les droits des travailleurs et travailleuses, mais aussi ceux de nos citoyens», a lancé Lorraine Dugas, vice-présidente du comité exécutif du Conseil central du Cœur-du-Québec.
«Les groupes des deux régions ont choisi de lutter ensemble pour unir les forces. Ça suffit! Les coupures imposées sont monstrueuses et représente plus de 42 M$, depuis deux ans, au CIUSSS Mauricie/Centre-du-Québec. Plusieurs travailleurs quittent l’emploi car ils ne sont plus capables de supporter la pression. Un salaire minimum de 15$ de l’heure est un minimum pour vivre en situation décente.»
«Bienvenue à cette Journée internationale des travailleurs et travailleuses. Malheureusement aujourd’hui, il n’y a pas de quoi fêter!», a pour sa part martelé Amélie Dubuc de la Corporation de développement communautaire de Trois-Rivières. «Vous vous donnez corps et âme pour soutenir des milliers de personnes et vos conditions de travail ne sont pas à la hauteur. Il y a eu trop de coupures. En Mauricie, ça représente 20 M$ pour créer de nouveaux emplois et pour pouvoir offrir du temps plein à plusieurs employés qui travaillent à temps partiel.»