Entente de principe: les infirmières pourront mieux respirer
ANNONCE. Les représentants du FIQ – Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec (FIQ-SPSMCQ) et du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) ont trouvé un terrain d’entente pour la prochaine période estivale.
Un rehaussement du nombre de postes pour les infirmières et infirmières auxiliaires aura donc lieu à l’été prochain.
«C’est une longue démarche, alors on annonce que du 29 avril au 13 octobre, nous augmenterons le nombre d’infirmières au CIUSSS. Nous allons offrir à nos infirmières auxiliaires la possibilité de rehausser à du temps du complet afin de stabiliser nos équipes. Ça va viser 2000 infirmières à la grandeur du CIUSSS», a d’abord confirmé Louis Brunelle, directeur des ressources humaines, des communications et des affaires juridiques du CIUSSS MCQ.
Les parties ont convenu de modalités d’application de la démarche de rehaussement proposée par le syndicat afin qu’elle soit mise en place de façon permanente au CIUSSS MCQ. Il s’agit d’une mesure pouvant être déployée à moyen terme, seulement.
«À court terme, 9 CPA (supervisées) vont se joindre à nous le 7 mars, ainsi que 22 PBA (préposés aux bénéficiaires) le 20 avril, tous issus notre programme de formation continue. S’ajouteront également à notre équipe, le 12 juin prochain, pas moins de 90 externes (étudiants de deuxième année), 150 finissants et finissantes, et 50 PBA (préposés aux bénéficiaires) encore aux études», confirme M. Brunelle.
«Souvenez-vous qu’en janvier, on annonçait une augmentation de postes à temps complet pour les infirmières, en commençant par la région de Trois-Rivières. Nous allons commencer par quatre pôles et ensuite, on procédera à la grandeur du CIUSSS, car les besoins se font à la grandeur du CIUSSS.»
Tous les détails de l’entente de principe seront soumis aux membres du FIQ-SPSMCQ qui eux, auront à se prononcer sur les modalités en assemblée dans les prochaines semaines.
«C’est un projet pilote qui sera déployé à Victoriaville, Drummondville, Trois-Rivières et Shawinigan. Le rehaussement des postes permettra, entre autres, de stabiliser les équipes de travail, de freiner le temps supplémentaire obligatoire et de donner de meilleurs soins aux patients. On se demande si une infirmière qui en est à 16 heures de travail consécutives offre des soins aussi sécuritaires que prévu? Surtout dans un milieu où on n’a pas le droit à l’erreur», témoigne Brigitte Roy, vice-présidente responsable négociation du FIQ-SPSMCQ.
«À court terme, ça peut pallier à la problématique. Les gens ont l’impression d’être délaissés, mais on veut montrer qu’on travaille à la table des négociations», conclut-elle.