Les trois éléments qui ont révolutionné la médecine
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Le secteur médical connaît sans cesse des avancées. Son évolution vise à produire de meilleurs soins, mais aussi à mieux anticiper et empêcher le développement des maladies. Certaines technologies ont à ce point changé la médecine, qu’on a du mal à croire qu’elles n’aient pas toujours été là. Découvrez les trois éléments qui ont révolutionné la médecine.
1. L’IRM
L’imagerie par résonance magnétique est un examen qui a changé irrémédiablement la médecine et les soins médicaux. L’IRM est une analyse par résonance magnétique qui a connu une lente évolution dans le temps.
Cet examen est issu du principe de résonance magnétique nucléaire mis en avant par Bloch et Purcell en 1952. Ce n’est qu’à partir de 1980 que l’IRM est assez développée pour que les premières machines servant à l’exploration du corps ne soient mises en place.
Grâce à l’IRM, il devient possible de découvrir des images du cerveau et des tissus « mous » mieux qu’avec n’importe quel scanner. Avec ses images, le diagnostic devient plus précis.
2. Le laser
L’acronyme laser désigne un « amplificateur de la lumière par émission stimulée de radiation ». C’est en 1960 que le laser est découvert. Il s’agit d’une véritable révolution, qui affecte plusieurs secteurs d’activité, parmi lesquels la médecine. Au fil du temps, l’usage de cet outil a permis d’énormes avancées dans le domaine de la médecine. En ophtalmologie, le laser est utilisé pour éviter le décollement de la rétine ou encore pour corriger la myopie.
Selon la longueur d’onde employée, le laser peut faire différentes choses. Le laser est employé en médecine esthétique pour l’épilation. Parce qu’il permet une opération plus précise, le laser est aussi utilisé pour couper les tissus sans mettre en danger les cellules voisines.
3. Le défibrillateur
Le défibrillateur permet deux actions. Il fait une analyse de la santé cardiaque d’un cœur, avant, si cela s’avère nécessaire, d’envoyer une décharge électrique pour le faire repartir. Le défibrillateur sert à relancer un cœur, à lui donner un rythme cardiaque normal.
Cet appareil, qui fait aujourd’hui partie de l’attirail des médecins, a eu une longue évolution. Kouwenhoven est le médecin américain qui, dans les années 50, est le premier à développer le défibrillateur cardiaque en l’utilisant sur poitrine « fermée ». De son nom original, défibrillateur automatique externe, le défibrillateur se compose de deux électrodes et d’une batterie. Ces électrodes sont appliquées à même la peau du patient.
L’analyse de son rythme cardiaque est automatique. Ce n’est que lorsque l’appareil a diagnostiqué une fibrillation ventriculaire ou une tachycardie, que la décharge électrique est possible. En envoyant des décharges électriques de 400 volts à peu près, le défibrillateur permet le retour à une activité cardiaque normale.