Un développement durable… et égal, prône Jean-François Aubin

POLITIQUE. Jean-François Aubin a déposé officiellement sa candidature à la mairie de Trois-Rivières vendredi matin. Il a profité de l’occasion pour parler de ses enjeux et priorités pour la ville.

«Une ville pour tous, mentionne-t-il d’entrée de jeu. Ça veut dire qu’il faut tenir compte de tous les secteurs de la ville. Il y a eu du développement à plusieurs endroits, mais il y a des secteurs qui ont été ignorés. Il y a des secteurs qui ont besoin d’amour, qui ont besoin d’être revitalisés.»

Il fait notamment référence au secteur Saint-Louis-de-France. «À quand remonte le dernier investissement à Saint-Louis-de-France? L’épicerie a fermé ses portes. Il y a certainement du travail à faire dans ce secteur. Il faut aussi stimuler le bas du Cap. Ce sont deux exemples, mais l’idée, c’est vraiment de développer les secteurs de la ville de façon plus égale», explique M. Aubin.

En ce qui concerne le site de l’ancienne usine Aleris, ce dernier voit là l’opportunité d’un projet mixte incluant à la fois un volet habitation et un volet commercial.

De plus, le candidat mise sur le développement durable. «Une ville doit montrer l’exemple et être capable de convaincre ses entreprises, ses institutions et ses citoyens de l’importance du développement durable, croit-il. Ça peut se faire de plusieurs façons : en agissant sur le transport en commun et dans la rénovation des bâtiments municipaux, par exemple. L’achat local, c’est aussi une façon de faire du développement durable.»

M. Aubin a également livré sa vision du rôle de maire. Selon lui, il s’agit d’une personne rassembleuse capable de faire en sorte que le conseil municipal travaille en harmonie, s’entende et avance dans la même direction. «Ça ne veut pas dire que tout le monde doit toujours être d’accord, précise-t-il. Mais ça prend quelqu’un qui favorise un climat harmonieux pour que les décisions se prennent efficacement.»

Une élection particulière

Lui qui a aussi été candidat à la mairie pour l’élection de novembre 2017 croit avoir un net avantage sur ses adversaires : celui de connaître le monde municipal puisqu’il a été conseiller pendant quatre ans.

«Ce qu’il y a de particulier avec cette élection, c’est que le nouveau maire ou la nouvelle mairesse va arriver en cours de mandat, indique-t-il. Ça prend quelqu’un qui connaît le monde municipal. Il faut que la personne élue soit prête à se mettre en marche tout de suite.»

Questionné sur l’étiquette communautaire que certains lui collent, M. Aubin répond avoir, certes, une sensibilité pour le milieu communautaire, mais rappelle également être enseignant au cégep, avoir travaillé à fonder des entreprises et avoir grandi sur une ferme.