Simon Piotte tente sa chance une deuxième fois dans Maskinongé

Simon Piotte en est à sa deuxième campagne électorale dans la circonscription de Maskinongé. Après être arrivé en quatrième position au classement, en 2018, il espère que son implication citoyenne sur le terrain au cours des quatre dernières années lui aura permis de mieux se faire connaître auprès de la population pour la convaincre de l’élire comme député.

En 2022, l’objectif ultime pour M. Piotte sera d’aller augmenter son résultat de la dernière élection, lors de laquelle il est allé chercher 3,764 votes, soit 12,1% des voix. Il ne considère pas cela comme une défaite, mais veut toujours travailler pour obtenir un meilleur rendement, cette année.

« J’ai une connaissance beaucoup plus fine des enjeux de la circonscription, à force de rencontrer les gens et de voir des réalités, » dit Simon Piotte, lorsqu’il se compare à 2018. « Il y a quatre ans, on parlait de la pénurie de main d’œuvre comme étant un problème. Aujourd’hui, c’est une crise. Ça, je le vois, je l’entend, cette progression-là, et je la sens avec une sensibilité beaucoup plus grande. »

Il en va de même pour la pénurie de logement, un autre enjeu phare qui est important pour les résidents de Maskinongé, tout comme la création de place en CPE. Le candidat de QS a là aussi constaté une évolution du problème, lors des quatre dernières années. Bien qu’il concède que la pandémie a pris tout le monde par surprise lors des deux dernières années, il maintien ce qu’il dit être un grand manque de préparation de la part du gouvernement, quant à ces problématiques. « Il ne faut pas traiter les problèmes lorsqu’ils se présentent » pour assurer une meilleure gestion de la crise, dit-il.

Quatre promesses phares

Simon Piotte s’appuie sur quatre grandes promesses, dans le cadre de sa campagne, cette année: les aînés, la famille, l’agriculture et la vie municipale. Collectivement, à travers ces enjeux, le candidat souhaite travailler de près avec ses concitoyens pour développer une « vision à long terme de ce que devraient être Maskinongé et le Québec de l’avenir ». Pour ces quatre enjeux, il mise généralement sur une offre envers les organismes communautaires, que ce soit pour des soins à domicile, le transport collectif, ou encore l’UPA Mauricie, entre autres.

Tous ces engagements sont pris avec comme toile de fond les questions de l’environnement et la justice sociale. Simon Piotte dit avoir pleinement confiance envers les trois autres candidats de son parti qui se présentent en Mauricie. Selon lui, ce sont eux qui vont pouvoir mener à terme des dossiers phares qui présentent une importance cruciale à l’heure actuelle, notamment par le potentiel de développement économique de la région qui représente une force majeure à l’échelle québécoise. Il croit que l’accélération des changements climatiques qui ont un impact direct à des endroits comme Yamachiche est ce qu’il mettrait de l’avant comme député de l’Assemblée nationale.

« On est au centre de cette lutte parce que la Mauricie va faire partie d’un enjeu si GNL Québec revient sur le terrain. C’est de l’énergie fossile qu’on veut utiliser comme corridor. On lui a déjà dit non deux fois, il y avait une forte pression du milieu pour qu’il n’y ait pas de pipeline qui passe sur notre territoire. QS va se tenir debout avec la Mauricie dans ce sens-là, » stipule le candidat solidaire.

C’est de par son implication politique que Simon Piotte milite pour la justice sociale, au sein de sa communauté. Lors des dernières années, il a grandement contribué à faire grandir le nombre de membre de Québec solidaire dans Maskinongé, ce qui a donné place à une première investiture du parti dans la circonscription. C’est le travail ponctuel qu’il apporte au sein de sa collectivité qu’il souhaite maintenant amener à l’Assemblée nationale.