Le candidat Aubin dévoile ses intentions pour le bas du Cap et St-Louis-de-France

Le candidat à la mairie de Trois-Rivières, Jean-François Aubin, a décidé de mettre de l’avant cinq projets structurants à l’est de la rivière Saint-Maurice, dont faire un plan revitalisation en ce qui concerne Saint-Louis-de-France et réutiliser le site de l’ancien Canadian Tire.

Il est d’abord revenu sur la fermeture de la seule épicerie du secteur Saint-Louis-de-France, la décrivant comme un «choc du côté des citoyens».

«Les gens ont eu l’impression de perdre le noyau du village et ils ont peur de devenir un secteur dortoir, alors il faut se donner une relance dans le secteur. Si je suis élu, nous allons mettre de l’avant un plan de revitalisation du secteur qui s’amorcera par une consultation de la population. Il faudra se trouver une façon de faire. Ça pourrait peut-être se faire sous forme de coopérative regroupant épicerie, petit café ou autre, comme on voit à certains endroits?», a-t-il lancé.

«Il y a deux autres problèmes actuellement. D’abord, il va falloir réfléchir sur la Traverse 157, car elle a fait beaucoup de morts. Nous allons devoir s’assurer de la rendre sécuritaire et je m’engage à travailler avec le ministère des Transports. De plus, il y a certains secteurs qui ne sont pas encore branchés au réseau d’aqueduc. Il faut revoir ça! Évidemment, ce ne sont pas toutes les rues, mais il y a des endroits où ça devient prioritaire.»

En ce qui concerne l’édifice de l’ancien Canadian Tire, située sur la rue Fusey, il faut savoir qu’elle appartient à un propriétaire privé. «Ce site, c’est l’entrée du secteur Est et c’est un édifice important qui vient de fermer ses portes. Les gens ont été attristé de le voir déménager alors l’enjeu, ça va être de travailler main dans la main avec le propriétaire pour trouver une solution rapidement.»

Aubin est également revenu sur le dossier de l’ancien site d’Aleris. «À propos du fameux site d’Aleris, mon engagement est simple. L’enjeu, ça va être de faire la décontamination dans un délai raisonnable. On sait qu’une partie du budget ira à Montréal et Québec, et que 70 millions iront aux régions. Les experts ont dit que décontaminer le site coûterait entre 40 M$ et 70 M$. Alors est-ce que toute l’enveloppe du 70 M$ ira à Trois-Rivières ou est-ce qu’une moitié de l’enveloppe ira à Trois-Rivières? Permettez-moi d’en douter», a-t-il souligné.

«Le principal travail du prochain maire, c’est de s’assurer que l’argent va être au rendez-vous pour l’ensemble de la décontamination, et ce, dans un délai rapide. Il ne faut pas que ça prenne plusieurs dizaines d’années avant de compléter les travaux en y allant par petites tranches à chaque année.»

Sanctuaire et Complexe sportif Alphonse-Desjardins

Pour ce qui est du Complexe sportif Alphonse-Desjardins, le candidat Aubin espère qu’on en fasse un pôle d’évènements sportifs majeurs, lui qui reçoit plus de 1,2 million de visiteurs par année. «C’est déjà amorcé, car on y reçoit déjà des compétitions d’envergures, mais on peut faire plus encore», a-t-il laissé tomber.

À propos de l’aréna Jean-Guy Talbot, il entend trouver des solutions pour la conserver et procéder à des rénovations, plutôt que de la démolir.

«On doit faire tout ce qu’on peut pour la rénovation. C’est un symbole l’aréna Jean-Guy Talbot et c’est un endroit où les gens peuvent voir un match de hockey de qualité à 10$. C’est animé et il y a de l’ambiance. Il faut trouver une façon de faire, sans que ça ne coûte trop cher, pour maintenir et rénover cet endroit-là.»

Monsieur Aubin entend lui aussi s’allier au projet de développement du Sanctuaire. «Le projet du Sanctuaire en est un de 44 millions, dont 30 millions proviendront des gouvernements fédéral et provincial. Par contre, cet argent-là n’est pas encore attaché alors mon rôle, ça va être d’aller avec les gens du Sanctuaire rencontrer les députés pour attacher cet argent-là», a-t-il conclu.