La maladie de Lyme existante dans toutes les régions du Québec!

En septembre 2008, en Mauricie, à St-Séverin, je fus piquée au bras, depuis j’y ai alors contracté la maladie de Lyme (Borellia burgdorferi) et deux co-infections transmises par une tique contaminée. D’une région à l’autre, faisant fi des frontières, les mammifères, les animaux domestiques ainsi que les oiseaux transportent ces tiques contaminées!

Personne n’est à l’abri, la maladie existe dans toutes les régions du Québec et même en Arctique. En 1984, on y diagnostiqué un cas à Chicoutimi! Nous sommes des centaines de Québécois dont la maladie de Lyme a été diagnostiquée aux USA …à traverser les frontières pour se faire soigner.

La minuscule taille de la nymphe, le stade auquel la tique pique, explique la raison pourquoi beaucoup de malades de Lyme ne se rappellent pas d’avoir vu de tiques sur eux. Nous ne pouvons ignorer que de nombreuses personnes laissent dormir leur animal favori sur leur lit! Des rougeurs causées par les piqûres apparaissent seulement …

parfois, elles peuvent alors faire penser à des piqûres d’araignées, une mycose ou de la cellulite. Bien des personnes furent ainsi mal diagnostiquées et traitées entre autres pour de la cellulite alors qu’elles avaient des signes cliniques évidents de maladie de Lyme en progression, ce fut mon cas!

Ces personnes, si elles étaient traitées sans délai peuvent facilement guérir. Les diagnostics erronés perpétuent l’engorgement des hôpitaux, et résultent en imposantes pertes de temps pour les patients et les médecins. Ces coûts sont défrayés par l’ensemble de la population. Mais surtout le malade en paie le prix lui qui à terme perd son travail et paie s’il est bien informé pour les bons diagnostics et traitements.

Traiter la maladie dans sa phase primaire, car c’est à ce moment précis que la guérison est plus rapide et presque assurée. La Maladie de Lyme, insidieuse et débilitante, est surnommée¨ la grande imitatrice, elle est donc très souvent confondue avec la Fibromyalgie, le Lupus, la Sclérose en plaques, la maladie de Crohn, la SLA etc. Et si vous aviez plutôt la Maladie de Lyme?

La controverse du protocole de l’IDSA: L’association dont les infectiologues au Québec adhèrent

Au Québec et au Canada, les collèges de médecins ne laissent pas le choix, leurs membres, malgré leur autonomie professionnelle doivent appliquer le protocole IDSA. Ils traitent par une antibiothérapie sur courte période et si l’on a encore des symptômes, on nous envoie consulter un spécialiste et un autre! Cette association n’accepte pas que la maladie de Lyme puisse …

devenir rapidement chronique! Elle évoque sans aucune évidence des réactions allergiques post-Lyme. Le test canadien ELISA barrière d’entrée du traitement, malgré la présence d’un grand nombre de symptômes du diagnostic clinique préliminaire, répond presque toujours négativement! L’autre test un Western Blot réalisé à Winnipeg serait selon l’information récente basé sur des souches et des bandes génétiques non spécifiques à la maladie chronique de Lyme qui prévaut ici! Ne devrait-on pas se questionner sur la fiabilité des tests utilisés et les évaluer correctement?

Les approches ILADS : L’association internationale des médecins généralistes traitant la Maladie de Lyme

Les protocoles de l’ILADS préconisent un traitement à long terme, pas moins de 4 semaines lorsque la maladie est en première phase. Ces protocoles, afin d’éradiquer complètement les bactéries durent jusqu’à la disparition des symptômes et donc parfois plusieurs années. Les patients de médecins habitués à traiter la maladie de Lyme obtiennent de meilleurs résultats et développent moins de complications. De plus, plusieurs médecins ayant eux-mêmes la maladie chronique ont vu leur état s’améliorer considérablement!

Quand les spécialistes, et surtout les médecins de première ligne recevront-ils enfin une formation adéquate pour reconnaître tous les symptômes de la maladie? Cela afin que les malades puissent obtenir un accès aux soins spécifiques requis pour leur maladie sans avoir à se faire diagnostiquer et traiter dans un autre pays?

N’avons-nous pas les mêmes droits que tous les autres malades? Est-ce qu’au Québec il y aurait un lobby dont les intérêts influenceraient les positions d’arrière garde et la lenteur des instances publiques face à cette maladie? Il ne s’agit pas ici encore, d’être alarmiste mais simplement de dissiper tout doute sur la dure réalité de cette maladie et de l’épidémie qui en regard du grand nombre de personnes traitées à l’étranger est bien présentes ici!

Pourquoi nie-t-on plus particulièrement ici l’étendue de l’épidémie et sa gravité? Pour plus d’information visitez le site de www.canlyme.com Claudette Piché , Mauricie