Un homme est accusé d’avoir tué sa tante jeudi, à Laval

LAVAL, Qc — Une femme de 61 ans aurait été poignardée à mort par son neveu dans son appartement jeudi, à Laval, quelques heures après la visite des policiers, a indiqué le Service de police de Laval. 

La police a arrêté sur place Jérôme Alfred Frigault, 30 ans, qui a comparu en justice vendredi après-midi. Il a officiellement été accusé de meurtre au deuxième degré pour le meurtre de sa tante, Mireille Martin.

Les policiers ont été appelés peu après 17 h 30 en raison d’un «trouble entre adultes» dans un appartement de la rue Paradis, dans le secteur Vimont, selon le Service de police de Laval.

Ils ont découvert une femme souffrant de blessures au couteau.

La femme a ensuite été transportée en centre hospitalier, où son décès a été constaté. Également sur les lieux du drame, les agents ont procédé à l’arrestation d’un homme de 30 ans qui a été transporté dans un hôpital pour évaluer son état de santé.

L’agente Erika Landry affirme que la police avait été appelée pour la première fois au domicile à 14 h 30 ce jour-là. Une intervention policière a eu lieu avec l’aide d’urgence sociale et d’urgence santé.

L’agente Landry a ajouté que le Bureau d’enquête indépendant (BEI) avait été informé de la situation et qu’il avait décidé de ne pas ouvrir d’enquête.

Jacqueline Brunet, une voisine de Mme Martin depuis de nombreuses années, a déclaré avoir remarqué un important contingent de premiers répondants parlant à Mme Martin à l’extérieur de son domicile, jeudi après-midi. Sa fille, Aline Breault, a affirmé que la police était restée environ 45 minutes, ajoutant qu’elle n’avait jamais vu de policiers dans cette maison auparavant.

Mme Brunet a raconté que quelques heures plus tard, vers 17 h 30, elle a entendu de forts bruits et a pu entendre la police briser la vitre près de la porte d’entrée.

Mme Breault a déclaré avoir vu Mme Martin sortir de l’appartement et s’effondrer près de la police.

«C’était la dernière fois qu’on la voyait bouger», a dit Mme Breault.

Depuis sa propre propriété, elle pouvait entendre le suspect crier: «Tuez-moi ! Tuez-moi !», alors que la police tentait de l’arrêter.

Mme Brunet a indiqué que M. Frigault semblait être un jeune homme poli et qu’elle était choquée par les événements de jeudi.

«Nous n’aurions jamais pu nous attendre à cela de sa part», a-t-elle affirmé.