Méthodes controversées de la GRC: Ottawa amenée à préciser lesquelles

OTTAWA — Le gouvernement fédéral est confronté à des questions sur le type exact de force qu’il demande à la police de cesser d’utiliser, car la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est critiquée pour sa décision de ne pas interdire une prise de cou controversée.

La GRC affirme qu’elle permet toujours aux agents d’utiliser la technique de «contrôle carotidien», même si d’autres corps de police, comme la Police provinciale de l’Ontario, ont cessé de l’utiliser il y a trois décennies.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, avait ordonné à la commissaire Brenda Lucki d’interdire à la police d’utiliser cette méthode dans une lettre de mandat l’année dernière.

Il a également demandé à la GRC de cesser d’utiliser deux autres outils — les gaz lacrymogènes et les balles en caoutchouc — qui ont moins retenu l’attention du public.

Le criminologue de l’Université Western, Michael Arntfield, a affirmé que la lettre avait semé la confusion parce qu’il s’agissait de méthodes «désuètes» qui ne sont plus utilisées par la police au Canada, et il a exhorté M. Mendicino à clarifier s’il voulait interdire les alternatives moins mortelles que la GRC utilise.

Le bureau de M. Mendicino n’a pas répondu aux questions à ce sujet.