L’ex-député ontarien Randy Hillier échoue à faire déplacer son procès lié au «convoi»

OTTAWA — Une juge provinciale a rejeté une deuxième demande de l’ancien député provincial de l’Ontario Randy Hillier, qui fait face à des accusations liées à sa participation au «convoi de la liberté», visant à ce que son procès soit tenu ailleurs qu’à Ottawa.

L’avocat de M. Hillier, David Anber, avait fait valoir qu’un «parti pris généralisé» contre la manifestation qui s’est déroulée à l’hiver 2022 pourrait entacher les perspectives des jurés si le procès se tenait là où a eu lieu le rassemblement.

Les activités au centre-ville de la capitale fédérale ont été perturbées pendant trois semaines en raison de la présence des manifestants qui dénonçaient les restrictions sanitaires liées à la pandémie de COVID-19 et qui s’opposaient au gouvernement libéral de Justin Trudeau.

La juge Anne London-Weinstein, de la Cour supérieure de l’Ontario, a déclaré que même s’il existe une probabilité de préjudice contre M. Hillier à Ottawa, elle est convaincue que les garanties juridiques permettront à l’accusé d’avoir droit à un procès équitable — même à Ottawa.

Dans un résumé de la décision, on peut aussi lire qu’en raison de l’attention médiatique considérable qui a été portée au cas de l’ancien politicien, la sélection du jury devra se faire adéquatement.

M. Hillier, qui a représenté une circonscription de la région d’Ottawa de 2007 à 2022, fait face à neuf accusations criminelles en lien avec son rôle dans la manifestation.

Il est notamment accusé de voies de fait contre un agent de la paix, d’entrave à un agent de la paix, de méfaits et d’avoir conseillé à d’autres personnes de participer à une infraction.