Le Canada et ses alliés sanctionnent d’autres responsables du Bélarus

OTTAWA — Le Canada a annoncé de nouvelles sanctions contre des responsables au Bélarus alors que le pays marque le troisième anniversaire depuis un vote présidentiel largement considéré comme truqué.

La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a ajouté neuf personnes et sept entités militaires à la liste des Bélarusses interdits de visiter le Canada ou de détenir des actifs dans le pays.

Parmi les personnes sanctionnées figurent le directeur de la télévision d’État bélarussienne, Ivan Mikhailovich Eismant, le ministère de la Défense et des entreprises de fabrication et de technologie militaires, ainsi que des juges et des responsables gouvernementaux.

Affaires mondiales Canada affirme que les sanctions dévoilées mercredi font suite au vote d’août 2020 qui a été entaché par «une campagne marquée par une répression systématique des électeurs, y compris des violences cautionnées par l’État contre des manifestants, des militants et des journalistes». 

Le Bélarus est souvent surnommé la dernière dictature d’Europe, le président Alexandre Loukachenko étant en poste depuis 1994 et aidant l’invasion continue de l’Ukraine par la Russie.

Les nouvelles sanctions du Canada s’accompagnent de mesures similaires prises par des alliés aux États-Unis, en Europe et en Nouvelle-Zélande.