La Cour fédérale entendra une cause sur le rapatriement de détenus canadiens en Syrie

OTTAWA — Une Cour fédérale entamera lundi deux jours d’audiences sur le refus du gouvernement libéral de rapatrier 19 femmes et enfants canadiens détenus dans le nord-est de la Syrie.

Les membres de la famille des six femmes et des 13 enfants feront valoir que le refus du gouvernement de les aider, eux, ainsi que certains hommes canadiens, équivaut à une violation de la Charte des droits et libertés.

Les audiences du tribunal ont lieu alors qu’un document déposé dans cette affaire la semaine dernière indiquait qu’Affaires mondiales Canada avait déterminé que les 19 Canadiens avaient atteint un seuil pour fournir une aide extraordinaire.

Le ministère indique dans le document qu’il a commencé des évaluations pour déterminer s’il convient de fournir cette assistance.

Une poignée de femmes et d’enfants de la région sont revenus au Canada au cours des dernières années, mais pour la plupart, le Canada n’a pas suivi la voie d’autres pays qui ont réussi à rapatrier des citoyens.

Les citoyens canadiens font partie des nombreux ressortissants étrangers dans les camps syriens dirigés par les forces kurdes, qui ont repris la région au groupe armé État islamique.