La Colombie-Britannique limite les locations à court terme pour libérer des logements

VICTORIA — Le gouvernement de la Colombie-Britannique a présenté un projet de loi qui freinerait ce qu’il considère comme un marché de location à court terme en expansion rapide.

Le premier ministre David Eby a déclaré que le nombre de locations à court terme a explosé ces dernières années et que le gouvernement prend des mesures pour restreindre les «exploitants de mini-hôtels à but lucratif» en présentant de nouveaux outils d’application.

Le ministre du Logement, Ravi Kahlon, a déposé lundi le projet de loi à l’Assemblée législative, affirmant qu’il y a eu «une explosion» de logements locatifs à court terme et que cette pièce législative ciblera les zones ayant de forts besoins en logements.

La loi obligerait les plateformes de location à court terme à partager leurs données avec la province à des fins d’application de la loi et à des fins fiscales, et limiterait les locations à court terme au domicile de l’hôte, à un appartement au sous-sol ou à une habitation sur ruelle de sa propriété.

La plupart des règles s’appliqueront aux communautés de 10 000 habitants ou plus, et un registre provincial des hôtes et des plateformes sera établi d’ici la fin de l’année prochaine.

Le gouvernement affirme que les annonces de location à court terme sur les plateformes en ligne, telles que Airbnb, VRBO, Expedia et FlipKey, se sont développées rapidement depuis la pandémie de COVID-19 et atteignent désormais un niveau record.

Le projet de loi a immédiatement été adopté, et sera étudié en seconde lecture, mardi.