Armes à feu: accusations portées contre un major de l’Aviation royale canadienne

KINGSTON, Ont. — Un membre de l’Aviation royale canadienne (ARC) fait l’objet d’accusations criminelles, notamment d’importation non autorisée d’une arme à feu et de contrebande.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) précise mercredi que son équipe de lutte contre la contrebande d’armes à feu de l’Ontario a porté ces accusations le mois dernier contre le major Kendrick Barling à la suite d’une enquête et de la saisie de diverses armes prohibées, y compris des armes de poing, des fusils d’assaut, des fusils de chasse et des munitions.

Le major Barling est rentré au Canada en août dernier après avoir été affecté aux États-Unis pendant cinq ans. Les effets personnels du major Barling ont été expédiés par la base des Forces canadiennes de Trenton, en Ontario, où de nombreuses armes à feu non déclarées ont été découvertes cachées dans la cargaison. 

Le 19 octobre, les enquêteurs ont exécuté un mandat de perquisition dans une résidence de Kingston et un autre quatre jours plus tard dans une résidence de Petawawa. Au cours des perquisitions, les agents ont trouvé et saisi plusieurs armes à feu et articles prohibés.

La récolte policière a permis de saisir des centaines de chargeurs, dont des chargeurs de capacité supérieure à celle des AR-15, sept armes de poing, dix fusils, y compris des fusils d’assaut, deux fusils de chasse et environ 45 000 munitions de différents calibres. L’Agence signale que plusieurs armes à feu avaient des numéros de série identiques. 

La prochaine comparution au tribunal du major Barling est prévue pour le 22 décembre prochain.