Washington approuve la vente de près de 4 G$ de chars à la Pologne, alliée de l’OTAN

WASHINGTON — L’administration Biden a approuvé mardi la vente de près de 4 milliards $ de chars à la fine pointe, d’autres véhicules de combat et d’une grande quantité d’armes assorties à la Pologne, pays allié de l’OTAN, à un moment où les problèmes de sécurité sont accrus en raison de la guerre de la Russie dans l’Ukraine voisine.

Le département d’État a déclaré qu’il avait donné son accord à la Pologne pour l’achat de 116 chars de combat M1A1 Abrams et d’autres équipements, y compris des dizaines de milliers de cartouches de munitions diverses, d’une valeur d’environ 3,75 milliards $.

Dans le même temps, le département a indiqué qu’il avait également approuvé une vente de 1,5 milliard $ d’hélicoptères Chinook à la Corée du Sud.

Le département a déclaré que dans les deux cas, les ventes soutenaient les intérêts de sécurité nationale des États-Unis et ne modifieraient pas l’équilibre militaire de base dans l’une ou l’autre des régions, qui font face à des menaces de la Russie et de la Corée du Nord.

L’achat des chars Abrams par la Pologne «soutiendra les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis en améliorant la sécurité d’un allié de l’OTAN qui est une force pour la stabilité politique et le progrès économique en Europe», a déclaré le département dans un communiqué.

Il a ajouté que les chars et autres équipements «amélioreraient la capacité de la Pologne à faire face aux menaces actuelles et futures en fournissant une force crédible capable de dissuader les adversaires et de participer aux opérations de l’OTAN».

La vente des hélicoptères Chinook à la Corée du Sud améliorera la «capacité de Séoul à faire face aux menaces actuelles et futures en renforçant sa capacité de transport lourd de l’armée», a déclaré le département dans un communiqué séparé.

Les hélicoptères «permettront (à la Corée du Sud) de mener des missions à l’appui de plans opérationnels bilatéraux qui incluent, mais sans s’y limiter, l’évacuation médicale, la recherche et le sauvetage, les parachutages et les secours en cas de catastrophe», a-t-il déclaré.