John Kerry, l’envoyé spécial américain pour le climat, se retirera de ses fonctions

WASHINGTON — John Kerry, l’envoyé spécial américain pour le climat, se retirera de l’administration Biden dans les semaines à venir, selon deux personnes proches de ses projets.

M. Kerry, sénateur et secrétaire d’État de longue date, a été engagé peu après l’élection de Joe Biden en novembre 2020 pour assumer un nouveau rôle créé spécifiquement pour lutter contre les changements climatiques au nom de l’administration sur la scène mondiale.

Les projets de départ de M. Kerry ont été rapportés pour la première fois samedi par le site web d’information Axios.

M. Kerry a été l’un des principaux rédacteurs des accords de Paris sur le climat de 2015 et a accédé à ce poste avec une expérience significative à l’étranger, en tant que secrétaire d’État sous l’administration Obama et pendant près de trois décennies en tant que membre de la commission sénatoriale des relations étrangères. La décision de M. Biden de nommer M. Kerry à ce poste a été considérée comme une façon pour le nouveau président de tenir sa promesse électorale de lutter contre les changements climatiques de manière plus énergique et plus visible que dans les administrations précédentes.

«La crise climatique est une menace universelle pour l’humanité et nous avons tous la responsabilité d’y faire face aussi rapidement que possible», a affirmé M. Kerry au cours d’une visite à Pékin l’été dernier, lors de sa rencontre avec le vice-président Han Zheng sur les questions climatiques.

M. Kerry a représenté le Massachusetts pendant 28 ans au Sénat et a également été candidat démocrate à la présidentielle en 2004.

«Le travail inlassable de John Kerry pour réaliser des progrès mondiaux face à la crise climatique a été héroïque», a déclaré samedi dans un communiqué l’ancien vice-président Al Gore, qui s’est principalement concentré sur le climat au cours de sa vie après avoir occupé des fonctions publiques. 

«Il a abordé ce défi avec une vision audacieuse, une détermination résolue et l’urgence qu’exige cette crise. Pour cela, les États-Unis et le monde entier lui doivent une immense gratitude.»