Dossier chevalier: quand l’histoire et le sport ne font qu’un

COMBATS. Passionné d’histoire, c’est en 2008 que Daniel Savoie a découvert l’univers des combats médiévaux. Invité par des amis au Duché de Bicolline, il était bien loin de se douter que cette fin de semaine allait faire naître une passion.

«Peu de temps après, j’ai découvert qu’il y avait un groupe de combats à la lame vive à Montréal, raconte Daniel Savoie, directeur technique pour la Ville de Trois-Rivières. J’ai trouvé ça intéressant parce qu’il y avait un souci de reproduire le plus fidèlement possible les armures d’autrefois. C’est le côté historique de la chose qui m’intéressait particulièrement.»

De fil en aiguille, il a fait des recherches et a commencé à se monter une armure. En 2013, il a pris part aux championnats mondiaux, en France.

«Les combats médiévaux, c’est un gros trip de gang, confie-t-il. Il y a beaucoup de respect entre tous les participants. Les gens travaillent dur pour en arriver là. Ils savent ce que c’est et ils se respectent. Quand on sort de l’arène, tout le monde se parle. Il y a une belle complicité. Au fond, on partage tous la même passion.»

Ce dernier souligne l’importance d’être en bonne forme physique pour suivre la cadence lors d’un combat.

«Je me suis vite aperçu qu’il fallait être en forme. C’est extrêmement exigeant. Il faut courir et bouger avec une armure sur le dos. Il faut être vite aussi. C’est très intense.»

Depuis sa participation aux championnats mondiaux en France, Daniel Savoie a pris part à plusieurs autres compétitions, notamment à Montréal et aux États-Unis.