Un premier roman signé Andrée Baribeau

SAINTE-GENEVIÈVE-DE-BATISCAN. Après avoir publié son autobiographie en 2012, l’auteure genevièvoise Andrée Baribeau présente son tout premier roman intitulé L’Homme qui avait du chien.

Avec cet ouvrage, l’auteure aborde des thèmes tels que la réincarnation, la spiritualité et la guérison après le suicide. C’est l’histoire de Pierre Cauchon, un homme dans la quarantaine, qui met fin à ses jours et qui se retrouve catapulté dans une autre vie.

«Dans mon roman, le personnage principal est à la recherche de son identité, indique Mme Baribeau. Le lecteur est amené à parcourir ce chemin avec lui.» Les personnages de cette fiction sont inspirés de gens que l’auteure a côtoyés au fil des années et qui sont maintenant décédés. «C’est comme si je leur faisais vivre une autre vie», illustre-t-elle.

Il a fallu plusieurs années à cette dernière pour mettre le point final à son livre. Elle avait entamé l’écriture tout de suite après la parution de son premier bouquin, mais celle-ci a pris une tournure différente en cours de route.

«J’avais commencé un peu mon roman, mais je n’avais pas encore ficelé le punch, raconte-t-elle. Puis, j’ai fait un rêve dans lequel se trouvait le personnage principal du roman. J’ai décidé de partir avec ça et le reste de l’histoire s’est développée autour de cet élément.»

Amoureuse des mots et de l’écriture depuis son tout jeune âge, Andrée Baribeau a toujours rêvé d’écrire un livre. Et ce rêve est devenu réalité il y a quelques années grâce à l’appui et les encouragements de son conjoint.

«Je m’inspire des gens autour de moi, de ce qu’ils vivent et des émotions qui s’y rattachent, explique celle qui a travaillé comme éducatrice spécialisée en déficience intellectuelle pendant vingt ans. Je suis intuitive et spontanée, alors je me fais guider par la vie, par ce qu’il y a autour de moi et à l’intérieur de moi.»

«Quand je lis un livre, j’aime découvrir l’auteur à travers ses mots, poursuit-elle. Et j’espère que les lecteurs me découvriront un peu également à travers mon roman.» On peut d’ailleurs le retrouver à la bibliothèque de Sainte-Geneviève-de-Batiscan et à la Librairie Poirier, à Trois-Rivières.