Elle aide les entreprises à rayonner à l’international

Lucile Defays a fondé tout récemment Idéo International, une entreprise dont la mission est d’aider les entrepreneurs à exporter leurs produits.

«Je prépare les entreprises à l’international, c’est-à-dire tout ce qui est en amont de la première exportation : études de marché, formation culturelle, préparation internationale, gestion des risques, etc.», explique celle qui cumule plusieurs années d’expérience dans le domaine.

Idéo International cible les entreprises qui ont envie de rayonner dans le reste du Canada ou ailleurs dans le monde, mais qui ne savent pas comment faire pour y parvenir. «J’entends beaucoup de faussetés au sujet de l’exportation internationale, indique Mme Defays. C’est le temps de remettre les pendules à l’heure.»

«J’entends souvent: «Je n’ai pas le niveau», «Je ne suis pas assez grand» ou «Mon entreprise est trop jeune», poursuit-elle. On a toujours considéré que l’internationalisation était graduelle, ce qui est faux. Il y a des entreprises qui ont tout à fait le profil, mais qui n’osent pas.»

Contrairement aux croyances populaires, Mme Defays précise que pour faire des affaires à l’international, il faut tout simplement que le produit et le profil de l’entreprise soient compatibles avec l’endroit choisi.

«Ce n’est pas vrai qu’il faut commencer par les États-Unis, renchérit-elle. Ce n’est pas vrai non plus qu’il faut atteindre une certaine taille d’entreprise ou avoir développé son marché local en premier. Il y a des produits qui ne peuvent pas se vendre sur le marché local. Pour certaines entreprises, leur marché se trouve ailleurs.»

De la France au Québec

Après avoir complété une maîtrise en économie internationale en France, Mme Defays est arrivée au Québec pour entreprendre une maîtrise en commerce international à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Pendant son parcours scolaire, elle a publié plusieurs ouvrages sur le monde des affaires à travers la planète. Elle a même enseigné au Cégep.

«J’ai travaillé auprès d’entreprises de la Mauricie, du Centre-du-Québec et de l’Estrie. Je les ai accompagnées dans leur processus international avec l’organisme Carrefour Québec International (CQI). Je ne travaille plus pour le CQI depuis le mois d’octobre et c’est naturellement que j’ai fondé mon entreprise», raconte Mme Defays.

«J’ai toujours adoré travailler avec les gens et j’ai toujours eu de la difficulté à travailler pour un employeur parce que ça ne va jamais assez vite à mon goût, ajoute cette dernière. Être entrepreneure, ça me permet d’aller au rythme que je veux.»

Maintenant installée en Mauricie, Lucile Defays travaille depuis chez elle, à Saint-Maurice. Elle a également un bureau au DigiHub, à Shawinigan.