Un nouveau service de psychologie pour les athlètes des Patriotes qui s’avère populaire

Véronique Gauthier en est aux dernières heures de son Doctorat en Psychologie et le projet de fin d’études qu’elle avait en tête a non seulement été mis en place cette année, mais il pourrait perdurer dans le temps. Elle-même ancienne Patriotes en volleyball féminin, elle a lancé un nouveau service de psychologie pour les athlètes des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

« C’est un programme qui n’existait pas à l’UQTR et je me disais que ce serait peut-être important à ajouter comme service. Dès que nous l’avons lancé à l’automne, les demandes ont explosé, raconte-t-elle. On est rendu là en 2024, dans le sens où il existe depuis longtemps de multiples ressources mises à la disposition des athlètes sur le plan physique, mais bien peu sur le plan psychologique. On a longtemps demandé aux athlètes de garder le moral, le mental toughness, mais il faut aussi se concentrer sur l’aspect psychologique, car c’est aussi important l’un que l’autre. »

« C’est en discutant avec Étienne Fallu (thérapeute sportif au département des Sciences de l’activité physique) que nous avons eu l’idée de créer ce nouveau service, mais c’est grâce à l’aide de l’UQTR et de la direction des Patriotes qu’il a pu voir le jour. Ça existait dans certaines universités. Je sais, par exemple, que l’Université Laval offre deux psychologues sportifs aux services de ses étudiants-athlètes. »

Étant donné la popularité du service, il serait fort plausible que l’UQTR aille de l’avant avec l’idée de faire perdurer l’accès à un psychologue sportif à ses étudiants-athlètes.

« C’est gratifiant de voir que oui, le projet pourrait rester. La direction des Patriotes est même ouverte à l’idée d’ajouter une deuxième intervenante au service des étudiants-athlètes, qui pourrait être une interne finissante comme moi cette année. De mon côté, je suis finissante alors je ne sais pas encore ce qui m’attend, mais c’est certain que je souhaite continuer à me spécialiser en psychologie sportive et à travailler avec des athlètes. Cette expérience au sein des Patriotes m’a vraiment donné la piqûre du domaine. Pour le projet, je souhaite de tout cœur qu’il perdure dans le temps et que d’autres étudiants en psychologie viennent offrir ce service aux Patriotes. » 

« Ce qui est le fun aussi, c’est que le service de consultation est gratuit et donc d’autant plus avantageux pour les athlètes qui devaient consulter à l’externe. L’UQTR va peut-être mettre implanter un tarif X par consultation un jour, mais elle veut que ça reste abordable. Ce que pourrait arriver, par exemple, c’est que le tarif soit abordable et que ce soit couvert par les assurances », conclut-elle.

Soulignons que ce tout nouveau service en psychologie devient donc complémentaire au programme d’aide aux étudiants-athlètes déjà en place à l’UQTR.