Un heureux mariage entre l’entrepreneuriat et la passion de l’escalade

L’entrepreneuriat est arrivé de façon un peu imprévue dans la vie de Samuel Bernier. Il pratiquait l’escalade aux côtés de Fanny Carrière et Philippe Beaulieu Boivin, les cofondateurs de Campus Escalade. Quand il a su que Philippe vendait ses parts dans l’entreprise durant la pandémie, il a sauté sur l’occasion.

« Je savais que j’avais le goût de me lancer dans l’entrepreneuriat. C’est un peu cette proposition qu’a fait Fanny quand Philippe a voulu partir. J’ai vite accepté. Ce n’était pas nécessairement mon objectif de vie d’être entrepreneur, mais je savais que j’aime beaucoup l’escalade et c’était une belle opportunité. C’est l’heureux mariage de deux choses que j’aime beaucoup dans la vie », raconte Samuel Bernier, directeur général et copropriétaire de Campus Escalade.

« Ça fait sept ans maintenant! Depuis, j’ai amené plein de nouveautés dans le gym. J’en suis vraiment content. On a une belle équipe aussi, dont plusieurs qui sont là depuis le tout premier jour de Campus Escalade en 2016, ajoute-t-il. J’aime avoir l’opportunité d’amener des changements et de faire évoluer l’entreprise au fil des projets. Ça garde la flamme vive. »

Il a investi plus de 145 000$ dans les installations de Campus Escalade situées sur la rue Girard à Trois-Rivières. Les travaux ont permis d’aménager une nouvelle aire d’accueil, d’agrandir la boutique spécialisée, d’acquérir de nouvelles prises d’escalade et d’aménager un nouveau mur d’escapade de 680 pieds carrés. Cette nouvelle structure a permis au centre d’augmenter sa capacité de 15%.

« Le nouveau mur vient offrir une variété d’angles pour les grimpeurs débutants comme pour les grimpeurs expérimentés, indique Samuel Bernier. On avait déjà beaucoup d’angles droits et semi-droits, mais on avait moins d’angles positifs. Maintenant, on en a avec le nouveau mur. Ça demande plus de technique. Ça vient également augmenter le nombre de parcours dans le gym. Le défi est différent et ça amène une plus grande diversité. Avec les travaux, on a pu vraiment maximiser le centre. Il y avait des espaces morts et on est venu agrandir par l’intérieur. »

Cela fait suite à d’autres travaux de l’ordre de 70 000$ réalisés en 2021 qui avaient permis d’aménager un îlot central à quatre façades permettant aux gens de grimper.

« Notre clientèle était rendue là. Pour l’espace qu’on avait, le centre était plein. Maintenant, on peut accueillir davantage de grimpeurs à la fois, surtout que l’escalade est sur une pente montante en termes de popularité. L’arrivée de l’escalade aux Jeux olympiques a aidé à poursuivre la croissance du sport. Ça nous aide à faire découvrir le sport et les différents styles d’escalade et, par la bande, notre centre, note le directeur général et copropriétaire de Campus Escalade. C’est le fun aussi pour la communauté de grimpeurs de voir que le sport que tu pratiques est maintenant plus reconnu qu’avant. »

Campus Escalade continue de se faire un nom dans le milieu. D’ailleurs, les meilleurs grimpeurs du Canada ont eu l’occasion de tester les installations améliorées du centre lors d’une compétition tenue le 23 mars dernier.

« C’est une belle marque de reconnaissance. Ce sont nos gens ici qui tracent les parcours et ils ont vraiment fait un super travail! La plupart des grimpeurs nous ont dit qu’ils allaient revenir la semaine prochaine. Avec le nouveau mur, on se fait de plus en plus confiance pour la capacité du centre et ce qu’on peut y faire, souligne Samuel Bernier. On aimerait que la compétition du mois passé puisse devenir un classique annuel. »

Il espère maintenant ajouter de nouveaux éléments au Campus Escalade de Trois-Rivières pour permettre aux grimpeurs de socialiser entre eux et casser la croûte.

« L’escalade est un sport individuel, mais il y a une belle entraide. Ça fait en sorte que les gens arrivent seuls, mais ils se font des amis sur place et se donnent des conseils pour arriver à grimper un mur qu’ils n’arrivaient pas à faire avant. On voudrait donc habiller un peu le gym pour mieux permettre aux gens de socialiser entre eux, comme un petit café. »