Place à l’ArtikFest au parc portuaire!

À moins de 48 heures de l’ArtikFest, les préparatifs vont bon train, la météo s’annonce clémente et l’organisation est enthousiaste à l’idée d’accueillir les festivaliers pour la deuxième éditions de l’événement.

La deuxième édition de l’ArtikFest débutera le 15 février à 21h avec le spectacle d’ouverture mettant en vedette Geses et Take One au Temple. Durant le week-end, une trentaine de concerts prendront d’assaut le site extérieur de l’événement au parc portuaire, dont ceux des têtes d’affiche DVBBS et Snails. Dès 23h, la fête se poursuivra dans six bars, soit Le Temple, L’Infidèle, Le Temps d’une Pinte, Le Zénob, L’Espiègle Pub Festif et Le Pot Papilles & Cocktails.

En collaboration avec Culture Trois-Rivières, un atelier d’initiation à la danse contemporaine avec la compagnie de danse Sylvain Émard Danse sera offert dès 16 h le 17 février au parc portuaire. Les festivaliers pourront venir danser en famille ou entre amis au son de la musique de Poirier avec le DJ Simbv! aux platines.

« L’équipe se surpasse encore cette année. On veut poursuivre notre vision, soit de faire de l’ArtikFest un rendez-vous festif et inclusif pour célébrer la culture musicale électronique. Ça s’adresse autant aux fans de musique électro qu’aux familles et à toutes les générations. C’est le plaisir d’envahir une piste de danse enneigée en hiver et de retrouver ses 20 ans pour une fin de semaine », lance Geneviève Dallaire, présidente du conseil d’administration du FestiVoix de Trois-Rivières, qui organise l’ArtikFest.

L’ArtikFest dispose d’un budget d’environ 600 000$ pour organiser l’événement. De ce montant, 40 000$ proviennent de la Ville de Trois-Rivières et près de 150 000$ des fonds du FestiVoix.

« Ça prend beaucoup d’investissements quand on lance un nouvel événement pour construire une identité, une décor et une programmation, explique Thomas Grégoire, directeur général et artistique de l’ArtikFest. Il faut que les gens s’habituent à l’événement. Ensuite, les commanditaire arrivent, mais tout ça, ça s’étale sur plusieurs années. Les gens ne savent pas à quel point ça coûte énormément d’argent de faire des événements de ce niveau-là à l’extérieur. On a choisi de monter l’ArtikFest à un niveau élevé en partant, car on veut attirer des gens de chez nous, mais aussi de l’extérieur. On veut que les festivaliers s’en rappellent. »

« C’est très spectaculaire aussi comme expérience de scène par rapport à un festival comme on le fait au FestiVoix, qui est aussi spectaculaire d’une autre façon. Pour l’ArtikFest, avec la structure qui est montée, on se retrouve entouré de projections. Ça donne l’impression d’être dans une boîte de nuit à ciel ouvert! C’est une expérience vraiment intéressante. Il y a des lasers, de la pyrotechnie », ajoute-t-il.

D’après la vente des passeports, ce sont entre 30 et 35% des festivaliers qui proviendront de l’extérieur de la région pour l’ArtikFest. « La vente des passeports suit ce qu’on avait prévu », mentionne Thomas Grégoire sans s’avancer davantage.

Zoom sur l’innovation

L’ArtikFest élargit également son champ d’action en proposant une nouvelle programmation gratuite axée sur l’innovation, le développement durable et l’événementiel destinée aux professionnels du milieu des affaires. La communauté d’affaires a bien répondu, toutes les places pour les activités ayant déjà trouvé preneurs.

Deux panels de discussion sont prévus. Le premier, portant sur le développement durable, réunira des intervenants du festival MUTEK, du Carnaval de Québec, de Tourisme Trois-Rivières, du FestiVoix et de la Corporation des Événements de Trois-Rivières. Le second panel Redéfinir le tourisme par l’innovation réunira des intervenants de trois startups du MT Lab.

Un salon mettant de l’avant les pratiques innovantes des organisations touristiques de la Mauricie et du Québec sera aussi présenté gratuitement à la gare maritime dans le cadre de l’ArtikPro.

Des passeports 3 jours au coût de 45 $ et des billets journaliers 1 jour au coût de 29 $ sont toujours disponibles en ligne au

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