Nicolas Lévesque et Sylvain Ouellet en bonne position en prévision du GP3R

Du côté de la Coupe Nissan Sentra, Nicolas Lévesque et Sylvain Ouellet seront à nouveau sous les réflecteurs au Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R). Après six épreuves, le vétéran pilote occupe le 9e rang du classement des pilotes avec 143 points, tandis que le jeune Lévesque pointe au 7e échelon avec 155 points.

Pour ce qui est de Sylvain Ouellet, il a connu de très bonnes courses à Trois-Rivières au fil du temps, d’abord en Nissan Micra, puis maintenant à bord de sa Sentra. 

« J’ai eu un début de saison difficile. En Super Production Challenge (SPC), on a eu des problèmes mécaniques avec le Nissan Z et j’ai dû louer un véhicule. Je suis parti de la 14e place et j’ai quand même terminé 8e, tout en réussissant le quatrième meilleur temps en piste, alors c’était quand bon dans les circonstances. En Sentra, j’ai terminé en 6e et 8e place. À un tour de la fin, j’étais en trosieime position, mais je suis sorti trop à l’extérieur, de sorte que cinq voitures sont passées », raconte le Louisevillois.

Le vétéran pilote est inscrit au calendrier régulier en Nissan Sentra, tandis qu’il pilote à temps partiel du côté de la série Super Production Challenge. Il devrait donc être en piste lors de la deuxième épreuve de la SPC présentée le samedi, puisqu’il partage la voiture avec son comparse Mario Charette.

« On a hâte à Trois-Rivières et le but va être d’aller s’amuser en avant. C’est magique Trois-Rivières, ajoute-t-il. J’ai souvent roulé dans le Top-5 (au GP3R) parce que je n’ai jamais eu de gros pépins. On devrait réussir à le faire en Sentra encore cette année, mais c’est plus difficile en Z parce que c’est plus compétitif. Ça roule en Z! On roulait à 212 km/h à Mosport dans la ligne droite. »

« La passion est toujours là. C’est beaucoup de travail de se préparer pour deux catégories, mais c’est le fun. Par contre, j’achève. J’ai 55 ans et ça coûte cher comme sport. Pour ce qui est d’Omnifab, ça fait longtemps que je connais Yvon Morel et on s’est parlé avant la saison. Il m’a offert de lettrer mes deux voitures 100% Omnifab, alors on a accepté. »

Lévesque, un pilote né

Pour ce qui est de Nicolas Lévesque, il a connu une très bonne première moitié de saison, comme en fait foi sa 7e place au classement général. Ce n’est vraiment pas banal pour le Trifluvien qui n’a jamais piloté de sa vie avant de s’amener dans la série Nissan… l’an dernier!

« J’étais assis dans l’estrade du stade et je regardais les courses en 2021. J’ai dit à ma femme que j’aimerais piloter et avoir la chance de courir ici au Grand Prix de Trois-Rivières. J’ai donc réfléchi rapidement à mon plan et j’ai suivi une formation pour obtenir ma licence de pilote. L’été suivant, j’ai connu Sylvain Ouellet et il m’a amené à Mont-Tremblant avec lui. J’ai fait deux courses avec sa voiture et j’ai fini en 3e et 4e place. Je n’avais jamais coursé et je n’avais aucune idée c’était quoi! », se souvient le Trifluvien d’adoption.

Il a fait sa première saison complète, l’an dernier, en Nissan Micra, remportant le championnat de la série. Lévesque a décidé de faire le saut en Sentra cette année.

« Ça va bien jusqu’à maintenant. J’ai acheté la voiture d’un ancien champion de Trois-Rivières, Kevin King. À notre dernière épreuve, on s’est retrouvé sous la pluie alors je ne savais pas à quoi m’attendre. J’ai réussi à finir en 6e place et dans les derniers tours, je faisais le meilleur temps en piste. Je roulais plus vite que tous les meneurs devant moi. »

Les pilotes de la série Nissan Canada en sont à la mi-saison. C’est Valérie Limoges qui trône au sommet du classement des pilotes avec 247 points, devant Nicolas Barrette, le fils de l’humoriste Michel Barrette, qui compte 244 points, et Alexandre Fortin, auteur de 244 points également.

« L’an dernier, les Amis du Grand Prix m’ont remis une Bourse Espoir et cette année, on m’a remis une Bourse Développement, d’une valeur de 5000$. C’est certain que ça fait du bien d’être appuyé, surtout qu’on pratique quand même un sport assez dispendieux. Un week-end peut facilement tourner autour de 5000$ alors c’est plaisant de se sentir épaulé. Je suis bien entouré avec mon beau-père et mon mécanicien de l’an dernier. Ma femme et ma belle-mère nous accompagnent alors c’est très familial », témoigne-t-il.

« Courir à Trois-Rivières, ça va être encore spécial! Je connais beaucoup de personnes qui vont être là, derrière moi. Je me sens à ma place, même si je suis encore nouveau. Si on regarde ma course sous la pluie, je roulais plus vite que les meneurs, ce qui veut dire mon disque dur enregistre quand même assez vite (les astuces de pilotage). On va essayer de faire la meilleure performance qu’on peut à Trois-Rivières. Ce n’est pas facile parce qu’il y a les Valérie Limoges, Nicolas Barrette et Alexandre Fortin qui sont plus expérimentés, notamment. Il y a plusieurs pilotes qui ont des habiletés que je n’ai pas encore », conclut-il.

Les pilotes de la série Nissan Canada auront deux autres rendez-vous après le Grand Prix de Trois-Rivières, soit le CTMP Labour day week-end Sprints (30 août) et le Classique d’automne de Calabogie (27 septembre).