Magnifique cadeau de fête pour David Noël 

David Noël vient de connaître sa meilleure saison universitaire avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Il a amassé 25 points en 27 matchs, tout en aidant un jeune groupe à se mériter la deuxième position aux Championnats canadiens universitaires.

Or, au lendemain de la défaite crève-cœur subite en grande finale face aux Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick, le natif de Québec recevait un message texte qui allait changer ses plans immédiats.

« J’ai reçu un texto comme quoi Kansas City était intéressé par mes services. Ensuite, j’ai rapidement vérifié si tout était correct avec mes études parce que j’ai encore des cours à distance et un stage de prévu, alors je devais m’assurer que tout serait en règle, confie-t-il. C’est vraiment le fun! On a souvent le choix d’aller jouer dans la ECHL après nos années juniors ou d’aller à l’université pour décrocher un diplôme, pour ensuite avoir quand même une chance au hockey professionnel. Je suis content d’avoir pu réaliser ça. »

Celui allait souffler ses 25 bougies dans les jours suivants recevait donc un impressionnant cadeau puisque les Mavericks de Kansas City trônaient au sommet de la ECHL, où ils ont conclu le calendrier régulier d’ailleurs, avec 54 gains en 72 sorties, pour un total de 114 points.

« Je suis arrivé ici et j’ai été très bien accueilli. L’organisation est vraiment de première qualité et on a de belles installations. Je joue avec un Québécois, Marc-Olivier Duquette. Je suis chanceux parce que souvent, certains joueurs vont rentrer dans la ECHL par une équipe plus basse au classement pour ensuite devoir faire leur marque et se prouver. De recevoir l’appel de la première équipe de la ligue, c’est impressionnant et ça démontre que j’ai fait de belles choses et que l’équipe est intéressée à moi. »

Kansas City est opposé aux Oilers de Tulsa, auteurs de 30 victoires en 72 matchs, au premier tour. L’ex-défenseur des Pats voulait vraiment vivre une première expérience professionnelle alors c’est pour ça qu’il a accepté de se joindre aux Mavericks.

« L’ambiance est vraiment bonne. Les gars ont battu le nombre de victoires à l’étranger en une saison par une équipe de la ECHL. Sur la patinoire, on a une équipe vraiment axée sur l’offensive et c’est un calibre très offensif, alors on bouge la rondelle très rapidement vers les attaquants. Le style de jeu est différent, mais je me suis bien adapté. Les gars sont rendus à 70 matchs joués comparativement à 28 au niveau universitaire, alors les joueurs ne peuvent pas être aussi robustes ou physiques que nous qui en jouons juste 28 », témoigne-t-il.

Celui qui vient de terminer son parcours universitaire gardera de précieux souvenirs de ses trois saisons passées en sol trifluvien. « Ç’a juste été incroyable!, lance-t-il. On avait des coéquipiers qui vont demeurer des amis pour le restant de notre vie. Je me souviens encore lorsque je suis arrivé du junior et Marc-Étienne (Hubert, entraîneur-chef des Pats) m’a aussitôt dit que si je voulais être bon dans cette ligue-là, je devais augmenter la qualité de mon jeu défensif et c’est ce que j’ai fait dans mes premières années. Cette saison, j’ai eu un rôle un peu plus offensif, mais tout en étant responsable défensivement, alors il m’a grandement aidé, c’est certain! »

« On a eu de méchants bons groupes de gars avec qui on a beaucoup gagné, dont trois fois la Coupe Queen en trois ans, en plus de nos trois participations aux Championnats canadiens universitaires (3e place, championnat et 2e place). C’est certain que la plus récente défaite fait mal, en grande finale, mais en fin de compte, si on regarde mon parcours global, c’est vraiment bien ce que j’ai pu vivre à Trois-Rivières », conclut-il.