Les cols blancs de la Ville se dotent d’un mandat de moyens de pression
Réunis en assemblée jeudi soir, les membres du syndicat des cols blancs de la Ville de Trois-Rivières ont voté à 94% en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
« Il y a eu une participation record des membres à cette assemblée. Ça montre que les membres veulent que les choses bougent, souligne Patricia Larouche, présidente du syndicat des fonctionnaires de la Ville de Trois-Rivières. On espère que cette pression supplémentaire contribue à faire bouger les choses plus rapidement. Nos gens sont tannés. »
Les détails entourant les moyens de pression ont été confiés à un comité spécial.
« Le mandat que l’on vient d’obtenir nous permet de lancer la procédure auprès du syndicat national pour obtenir un budget pour les moyens de pression. Un mandat sera également donné au service de communication du SCFP Québec », précise-t-elle.
Les fonctionnaires de la Ville sont sans contrat de travail depuis janvier 2023. Les négociations se font maintenant en présence d’un médiateur. La première période de 60 jours de médiation prendra fin le 20 octobre. La médiation pourrait être ensuite prolongée de 60 jours si l’employeur et le syndicat n’en arrivent pas à une entente d’ici le 20 octobre.
En ce moment, les deux partis n’arrivent pas à s’entendre sur l’aspect monétaire, soit le salaire, les vacances et le régime de retraite.
« On n’est pas capable d’avoir de retour de l’employeur concernant l’aspect monétaire. On propose des idées, des solutions pour certains points, on essaie d’être imaginatif, mais l’employeur de propose pas de nouvelles solutions, déplore Mme Larouche. Ça nous agace un peu. On tente de proposer de nouvelles solutions, mais tout ce que l’employeur propose, c’est avec des pertes. Ça ne fonctionne pas. »
Mme Larouche espère qu’à la prochaine séance de médiation, on s’approche davantage du dépôt d’une offre salariale.