L’émission « Sur le pouce » au Casse-croûte Courteau
L’humoriste et animateur Stéphane Fallu et l’équipe de « Sur le pouce » ont visité la succursale de la rue des Prairies du Casse-croûte Courteau le 5 août dernier.
Le copropriétaire Maxime Giroux indique que c’est l’équipe de l’émission qui entre en contact avec les restaurateurs selon la popularité et la renommée de l’établissement. L’originalité de certains éléments du menu a sûrement incité l’équipe de l’émission à visiter le casse-croûte de Trois-Rivières.
« On a un menu extrêmement varié, on est allé avec ce qu’eux voulaient. On leur a présenté nos plats vedettes, on leur a parlé du fromage qui est frais du jour, des frites maison. On a des produits un petit peu plus funky qui sont différents des autres endroits: notre cornet trempé dans le mac and cheese fait beaucoup jaser, on a un burger avec des gaufres à la place du pain, une poutine avec des cornichons frits. Ce sont des mets qu’on ne trouve pas nécessairement partout. C’est sûr qu’on a voulu mettre l’unicité de l’avant. »
L’animateur de l’émission, Stéphane Fallu, est arrivé assez tôt le jour du tournage.
« J’ai goûté ici ce matin la pizza déjeuner, j’ai beaucoup aimé. C’est ça qui est le fun, je ne connaissais pas ce casse-croûte-là, les gens sont hyper sympathiques, c’est un beau coin. »
L’émission en est à sa huitième saison mais Stéphane Fallu anime sa troisième.
« J’ai de la chance de faire le tour du Québec, de découvrir le Québec. On le connaît mais on le connaît pas. Je le connais en tournées de spectacles d’humour. Même avant de faire l’émission, j’aimais beaucoup ça arrêter dans les endroits pour aller manger. »
Le concept de l’émission a évolué au fil des saisons, au rythme des changements des habitudes alimentaires des Québécois.
« On y va avec le casse-croûte, mais on y va avec la bouffe de rue. Parce que le Québec change, le casse-croûte a évolué, le casse-croûte classique qu’on avait, il y en a encore, mais le casse-croûte est rendu ailleurs, il y a du shish taouk, puis tu t’en vas à Sept-Îles et tu prends une poutine général tao, il y a quand même une ouverture dans cette bouffe-là. C’est du casse-croûte, mais c’est de la bouffe de qualité avec des produits québécois, c’est ça que j’aime. »
Les rencontres figurent au cœur des raisons pourquoi il aime animer cette émission.
« Ce sont des histoires de gens qui sont dans d’autres domaines qui décident d’ouvrir un restaurant, des gens qui travaillent dans le domaine de la finance qui ont décidé d’avoir un petit hobby, un projet avec leur blonde pour la retraite, s’ouvrir à la casse-croûte. Ce sont des parents qui sont là depuis 40 ou 50 ans qui donnent ça à leurs enfants, des gens qui arrivent d’un autre pays, qui se sont acclimatés après dix ans et qui sont dans un petit village en train de faire des poutines et qui se sont intégrées avec la bouffe. »
Toute l’équipe du casse-croûte Courteau s’était bien préparée à la journée de tournage, souligne M. Giroux.
« Quand on a l’opportunité de participer à des trucs comme ça, oui ça arrive avec son lot de préparation mais le retour est souvent là aussi. On est toujours bien content d’y participer. »
Les employés du restaurant ont apprécié leur rencontre avec l’équipe technique et Stéphane Fallu.
» C’est vraiment quelqu’un de super sympathique. Il a demandé s’il pouvait avoir un chandail du casse-croûte. Il s’est super bien intégré à l’équipe. Déjà après quelques minutes, on était super à l’aise de travailler avec lui. Il désamorce bien les situations. On a des employés pour qui c’est toujours spécial de participer à un tournage télé, il a été capable de les mettre à l’aise rapidement. Ça a été vraiment une belle expérience. »
Les émissions « Sur le pouce » tournées cet été seront diffusées l’été prochain à Zeste.
« L’impact, ça va être à ce moment-là qu’on va en voir les résultats. C’est sûr que ça peut donner le goût à des gens ici de nous redécouvrir. Des produits, on en a tellement que parfois les gens peuvent perdre le fil. Les gens de l’extérieur, on pense aux vacances, les gens qui sont sur la route, ça se prête bien d’arrêter pour manger une bonne poutine. De savoir que c’est un endroit qui plaît aux gens, je pense que ça peut être intéressant pour eux. »