Le Colisée Vidéotron sera l’hôte du Défi mondial de hockey Junior A

L’organisation des Lions de Trois-Rivières a confirmé la venue du Défi mondial de hockey Junior A, au Colisée Vidéotron, à l’hiver prochain. C’est d’ailleurs la première fois depuis sa création, en 2006, que cet événement d’envergure aura lieu en sol québécois.

C’est donc dire que quatre équipes internationales se feront la lutte, à Trois-Rivières, l’équipe canadienne étant la seule confirmée pour le moment. 

« Nous sommes très heureux de pouvoir accueillir le Défi mondial Junior A ici, à Trois-Rivières, a d’abord lancé Alex Cousineau, vice-président exécutif des Lions de Trois-Rivières. On avait promis des changements entre l’ère Deacon et l’ère Spire et aujourd’hui, c’est une première étape au niveau de l’événementiel. On transforme une promesse en réalité. Évidemment, nos hôtels, nos restaurants et nos commerçants locaux vont se partager de belles retombées économiques. »

« Cet événement démontre également notre désir de rassembler la communauté autour d’un sport qui nous passionne. C’est une superbe occasion de mettre notre région en lumière sur la scène internationale et d’offrir une expérience inoubliable pour les joueurs et les partisans. Des gens de partout dans le monde vont venir ici et mentionner Trois-Rivières pendant une semaine. Il y avait environ cinq candidatures et notre amphithéâtre digne des ligues majeures a dû aider. On veut dire un gros merci à Hockey Canada et à tous nos partenaires pour leur confiance. »

En près de 20 ans d’existence, plusieurs joueurs de calibre ont participé à ce tournoi, dont le défenseur de l’Avalanche du Colorado, Cale Makar, l’attaquant des Bruins de Boston, David Pastrnak, ou encore les gardiens Igor Shesterkin (Rangers de New York) et Andrei Vasilevsky (Lightning de Tampa Bay). En tout, ce sont plus de 300 joueurs qui ont participé au tournoi et qui ont été repêchés dans la Ligue nationale de hockey (LNH), dont 53 ont été repêchés en première ronde. 

« On dit souvent qu’il faut que les bottines suivent les babines, ajoute le maire trifluvien, Jean Lamarche. Un jour, nous avons reçu cet appel, un jeudi saint, d’une personne qui était intéressée par notre équipe et qui y croyait. Il l’avait dit qu’il avait la recette pour l’événementiel, alors voilà un excellent premier pas », conclut-il.