L’animation dans le sang!

Les Cataractes de Shawinigan ont tenu leur Soirée de filles, samedi, face au Drakkar de Baie-Comeau. Les deux gardiens en place, Owen Bresson et Lucas Beckam, se sont payé un jeu blanc dans une victoire de 1 à 0 du Drakkar, décidée en tirs de barrage. Dans les gradins, Maëlle Aeschimann était l’invitée du jour à l’animation en cette journée thématique.

D’entrée de jeu, Maëlle était très honorée que les Cataractes fassent appel à ses services. « J’avais fait une partie en remplacement aux Cataractes, au début du mois de novembre. J’avais déjà dit oui à Steve Turcotte pour la Soirée de filles, alors il m’a offert le remplacement ce soir-là aussi. La foule à Shawinigan est incroyable et le monde le disait sur Facebook qu’il allait être là pour la Soirée de filles. C’est aussi du très bon hockey alors c’est certain que j’avais hâte à ce match-là », confie-t-elle.

« Je suis contente de ce retour aux sources chez moi, en Mauricie, et ça me permet de passer du temps en famille. Ça me permet aussi de rencontrer des gens qui ont côtoyé mon père alors ça aussi c’est vraiment spécial. »

Bien que la Trifluvienne soit la fille du populaire animateur Marc – alias Yaz –  Aeschimann, elle ne se dirigeait pas en animation lorsqu’elle étudiait en relations publiques. « J’ai gradué au début de la pandémie, en 2020. Je ne savais pas vraiment où je me dirigeais, mais le marketing, les communications et les relations publiques m’ont toujours intéressée. Ensuite, j’ai commencé à faire des vidéos sur le web pour des entreprises et, de fil en aiguille, j’ai eu des opportunités pour faire de l’animation et j’ai trouvé ça vraiment le fun », explique-t-elle.

« C’est exactement ce que mon père fait! lance-t-elle en riant. Il est animateur et il organise des événements corporatifs ou personnalisés et même des mariages, alors à mes yeux, je ne pourrai jamais remplir ses souliers. Par contre, chaque personne a sa propre saveur, sa personnalité et chacun son créneau. J’aimais bien l’événementiel, mais je ne pensais pas que je me retrouverais animatrice un jour. »

Ce qu’elle préfère, c’est quand la foule répond et qu’elle réagit.

« C’est ça le plus cool! Lorsque tu es derrière le micro, l’énergie de la foule est décuplée. J’adore aussi le contact avec les gens. Derrière l’animateur, il y a tellement de gens, dont le caméraman, le régisseur et le producteur de matchs. Tout le monde est important et chacun a son rôle à jouer. J’adore rencontrer ces gens-là et connaître leur parcours. »

Maëlle a déjà un beau parcours, elle qui s’est taillé une place jusqu’au Centre Bell!

« On est six animateurs dans l’équipe des Canadiens de Montréal, donc deux par match, explique-t-elle. J’ai la chance d’animer un match sur trois et c’est incroyable. Le thrill de la foule est incroyable. »

« Bref, mon père m’a grandement aidée. Lorsque j’étais jeune, je n’étais pas la plus dégênée et mon père m’a toujours répété qu’il ne faut pas avoir peur du ridicule et que la vie est tellement courte qu’il faut en profiter. Il m’a inculqué d’avoir une confiance en moi, et que si tu as du plaisir, ça importe peu ce que les autres en pensent. Si nous on a du plaisir, les autres autour de nous auront du plaisir », conclut-elle.