Hockey féminin: le Colisée Jean-Guy Talbot ouvre ses portes aux Diablos
L’équipe féminine de hockey des Diablos du Cégep de Trois-Rivières a été entendue, au printemps dernier, par la Ville de Trois-Rivières. Depuis cet automne, elle a donc hérité d’une place bien à elle au Colisée Jean-Guy Talbot pour y élire domicile.
La formation trifluvienne occupait, depuis 2020, un vestiaire à l’aréna Claude-Mongrain.
« Depuis le début du mois de septembre, la Ville de Trois-Rivières nous a offert un vestiaire et des installations à nos couleurs ici (au colisée), lance d’entrée de jeu l’entraîneur-chef, Jean Rousseau, qui a lui-même mis la main à la pâte à la peinture. On a hérité des vestiaires qui avaient été prêtés aux Alouettes de Montréal pour leur camp d’entraînement à Trois-Rivières. »
« Nous avons une salle pour les entraîneurs, avec nos casiers et nos bureaux. Ce sont vraiment des installations de qualité, clé en main, pour offrir aux filles un sentiment d’appartenance fort. Tout le monde est content de pouvoir jouer ici maintenant. »
Coach Rousseau est épaulé par Rosalie Aubé et Jean-Philippe Paquin à titre d’entraîneurs adjoints, ainsi qu’Aurélie Dubuc au poste d’entraîneur des gardiens de but.
« Sur la glace, on a vraiment un bon début de saison, ajoute celui qui a rejoint l’organisation à l’automne 2021. Nous sommes allés à l’Île-du-Prince-Édouard, en octobre, pour faire un showcase et on a remporté nos trois victoires. Ç’a été une belle expérience pour les filles. Ce qu’on a mis en place, ça fonctionne. Nous ne sommes plus en mode démarrage, dans le sens où nous sommes devenus un programme hockey, avec vidéos et systèmes de jeu. On est vraiment sur le développement des joueurs. Cette saison, on a une équipe relativement jeune, mais l’an prochain, on devrait avoir une équipe à maturité. «
(Photo courtoisie des Diablos)
« Le sport est en essor et de plus en plus de filles jouent au hockey. On commence aussi à être populaire à l’attraction des filles. Il y en a beaucoup qui veulent venir jouer à Trois-Rivières. L’arrivée de la Ligue professionnelle de hockey féminin a donné un boost aussi. Tout comme les garçons, plus jeunes, qui regardaient le Canadien, les filles peuvent maintenant elles aussi y aspirer. Même si tu sais parfois que ce ne sera pas accessible, ça permet de te donner le goût de pratiquer le sport quand même. »
La Ligue féminine de hockey collégial Division 2 est passée de 4 à 6 équipes cette année, devant la popularité grandissante du sport. « Avec les années, tu peux avoir une relégation en Division 1, mais pour le moment, ce n’est pas le but. On est dans un programme en nette progression et les filles sont bien encadrées, tant ici qu’un niveau académique. La direction du Cégep nous supporte beaucoup également, et elle nous fait confiance, alors ça aide à mettre tous nos efforts au bon endroit », conclut-il.