GP3R: Dominic Fugère fier de sa troupe
Comme le veut la tradition, le directeur général du Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R), Dominic Fugère, a rencontré les médias pour dresser le bilan de la 54e édition du Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R). Malgré la pluie diluvienne qui s’est abattue vendredi, les dommages ont été limités à l’annulation de deux épreuves seulement.
En effet, la pluie abondante entraînée par l’ouragan Debby est venue jouer les trouble-fêtes lors de la première journée d’activités, forçant d’ailleurs l’annulation des deux premières courses du week-end.
« Mes bénévoles font toujours un travail exceptionnel et vendredi, malgré la pluie extraordinaire, on a réussi à tenir notre programme habituel. Sachez qu’on était prêt à accueillir les deux séries de courses en piste, mais elles ont refusé. C’est correct et je respecte ça. Ron Fellows l’a exprimé mieux que qui que ce soit lorsqu’il a dit: »Il y a des gens dans les estrades, alors on va courser pour les gens qui sont venus pour nous voir rouler ». Ils sont allés en piste par la suite et on a eu une bonne course », a-t-il témoigné.
(Photo Marie-Eve Alarie)
« Sinon, c’est un très beau week-end. Les gens sont au rendez-vous et on a même battu notre record de moitié-moitié du vendredi et du samedi, alors ça démontre que même malgré la pluie, on a du monde dans les gradins. On espère d’ailleurs battre notre record de moitié-moitié également aujourd’hui (dimanche). »
(Photo Marie-Eve Alarie)
Présent pour une troisième année consécutive, le directeur général des activités internationales de NASCAR, Chad Seigler, était attentif à l’épreuve de NASCAR Canada. Évidemment, le directeur général du GP3R a réitéré son désir de recevoir une série de NASCAR américaine dans un futur proche, dont la série NASCAR Cup, rien de moins.
« C’est sûr qu’on est optimiste lorsqu’on l’entend dire que nous cochons toutes les cases nécessaires à la venue d’une épreuve de NASCAR nationale. Pour nous, ça démontre qu’on n’est pas en train de faire des inventions. On travaille dans le concret, avec un dossier concret », a-t-il ajouté.
« On a la place et les installations pour recevoir la Cup (NASCAR Cup Series) et on a déjà fait le tour de la question avec NASCAR. Est-ce que c’est la plus facile à accueillir et la moins compliquée? Non. Mais bon, on a accueilli un championnat du monde pendant six ans, d’une discipline qui n’existait pas à l’époque en Amérique du Nord. On n’est pas stressé et on pourrait relever le défi avec les ressources suffisantes », conclut-il.