Deux cellules de recherche pour favoriser le développement de la Vallée de la transition énergétique
Deux nouvelles cellules intégrées de recherche, d’innovation et de formation (CIRIF) interordres sont confirmées dans la zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique (VTÉ). Celles-ci porteront sur l’hydrogène et la décarbonation, ainsi que l’électrification des transports et le développement de composants.
La plateforme CMQ-Innofibre-UQTR sur l’hydrogène et la décarbonation est portée par l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en partenariat avec le Cégep de Trois-Rivières, les centres collégiaux de transfert de technologie, le Centre de métallurgie du Québec et Innofibre.
« Nous aurons maintenant plusieurs ressources pour appliquer la théorie et les apprentissages dans un cadre concret et pratique avec les partenaires de la Vallée de la transition énergétique, souligne Simon Barnabé, professeur à l’UQTR. On pourra aussi renforcer les compétences de tous et orienter davantage nos recherches collaboratives et intégrales vers les axes de développement de la VTÉ. Par exemple, le Cégep permettra d’adapter nos programmes d’études universitaires et collégiales pour envoyer plus d’étudiants en stage dans les laboratoires pilotes du CMQ et dans les entreprises et usines de la VTÉ. »
« En termes de recherche et d’innovation, on s’aligne pour travailler de concert à décarboner notamment l’industrie métallurgique avec du biocarbone et de l’hydrogène, ajoute-t-il. On combinera nos forces pour traiter et valoriser plusieurs résidus industriels, ainsi que capter et valoriser le CO2, notamment. On collaborait déjà ensemble dans nos intérêts respectifs. Cette fois-ci, nous avons une cause commune en la Vallée de la transition énergétique. Nos recherches et formations seront en meilleure adéquation avec la VTÉ. »
La seconde CIRIF, portée conjointement par l’INRS et l’UQTR, en partenariat avec le Cégep de Shawinigan, le CNETE, le Cégep de Trois-Rivières, le Cégep de Saint-Jérôme et son Institut du véhicule innovant, se penchera entre autres sur l’intégration des batteries efficaces au Québec en condition hivernale.
« Il y aura la création d’une nouvelle formation, un nouveau projet de recherche sur la sécurité des batteries et sur la manipulation sécuritaire des minéraux critiques stratégiques dans la batterie. On travaille tous ensemble à créer de nouveaux matériaux pour les batteries dans le contexte d’instauration de nouvelles usines. Les nouvelles usines à Bécancour sont une nouvelle industrie pour le Québec », mentionne François Allard, professeur à l’INRS.
« On a besoin de former de bons travailleurs, ingénieurs, scientifiques et chercheurs qui vont assister les acteurs industriels dans l’atteinte des objectifs, poursuit-il. Notre objectif est de faire en sorte que la Vallée de la transition énergétique performe pour que les entreprises qui y sont soient compétitives mondialement dans un contexte économique très compétitif. Par ailleurs, le Cégep de Trois-Rivières, qui est dans le projet, vise à adapter la formation technique en génie électrique pour être en mesure d’adapter les programmes et créer de nouveaux cours pour former les travailleurs et techniciens qui travailleront dans la filiale de l’électrification des transports. »
Les CIRIF recevront chacune un montant de 300 000$ par année pendant cinq ans afin de déployer et poursuivre leurs activités.
« Cette nouvelle approche que sont les CIRIF permet de concentrer les expertises et d’échanger les ressources, entre autres, pour faire avancer la recherche et l’innovation dans les domaines clés de la zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique, commente Jean Boulet, ministre du Travail et député de Trois-Rivières. Cela permettra aussi de faire rayonner nos diplômés et chercheurs à l’international et, je l’espère, stimuler des carrières dans les sciences, contribuer au transfert des connaissances et favoriser la commercialisation des technologies. »